Exclusivité : Isidore MODJO en route pour la prison centrale à Nkondengui.

        

   Interpellé hier mardi 05 juin et gardé à vue pour pratique de sorcellerie et outrage aux mœurs, le père des habillages des journaux parlés à la CRTV risque la prison pour avoir réclamé le payement de son dû assis devant un cercueil. Aux dernières nouvelles il était 13h13 ce 06 juin 2018, lorsque nous l’avons eu au téléphone, il signifiait attendre être déféré.

 

   

             C’est dans une tristesse immense que les camerounais ont apprécié l’interpellation de l’artiste Isidore MODJO, l’auteur des génériques et jingles, qui habillent les journaux parlés au poste national, la radio à capitaux publiques au Cameroun. Isidore MODJO a commis le crime de réclamer son dû de manière pacifique et légitime. Le payement des droits d’exploitations de ses œuvres par la CRTV Radio, n’aurait souffert si les instructions du Premier Ministre avaient été exécutées par les principaux responsables de la Cameroon Radio Télévision CRTV, ISSA TCHIROMA Bakary Pca et Charles Pythagore NDONGO DG qui depuis le début de l’affaire clament que le problème est règle chacun a son niveau. Cependant Isidore MODJO reconnait avoir reçu une somme de 21 sur les 50 millions consensuellement arbitré par le Premier Ministre et notifié aux responsables sus cités de la CRTV,  avec la mention de régler cette affaire dans les plus brefs délais. Depuis mars 2017 date de la première instruction du chef du gouvernement  rien n’aurait bougé côte CRTV. Une deuxième et même une troisième correspondance adressées à ses derniers n’ont suffit à exécuter le règlement intégral de cette somme. Depuis des mois déjà Isidore MODJO avait entrepris une série de sit-in à l’entrée principale du ministère de la communication ou officie légitimement ISSA TCHIROMA BAKARY en sa qualité de Ministre de la communication et Président du conseil d’administration de la CRTV.

Le pot aux roses, c’est cette journée du 05 juin à 7h alors qu’Isidore MODJO entreprenait de refaire un sit-in à son lieu habituel, cette fois avec un cercueil et banderole avec les écriteaux suivant « payez moi ou tuez moi… » Embarqué avec son cercueil par la police et la gendarmerie et conduit au groupement de la gendarmerie du lac entendu et notifié de sa garde a vue aux dernières informations ou allions mettre sous presse, Isidore MODJO nous répondait depuis la cellule du parquet, attendre être déféré à la prison centrale de Nkondengui. Il lui est reproché de pratiquer la sorcellerie et outrage aux mœurs.

Depuis lors plusieurs sons de cloches se sont soulevés pour décrier l’injustice et l’abus de pouvoir pour quelqu’un qui réclame juste à être payé. Parmi ses voix l’artiste jean pierre ESSOME qui à lancé un appel et une mobilisation massive autour du lieu de détention de leur collègue pour exiger la libération de ce dernier. Affaire à suivre.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Jean oscar LIBOG.   

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