Les plus jeunes ont réitéré leur indéfectible soutien au président sortant lors de la « cérémonie du Contrat social », le 22 septembre dernier au stade Cicam à Douala.
Parrainée par le président Jules François Famawa et la sénatrice Marceline Zogo, s’est tenue sous la bannière de l’Association de la jeunesse républicaine du Cameroun (AJRC), au stade Cicam dans la capitale économique du pays, la cérémonie dite « du Contrat social ». Ont pris rendez-vous avec l’histoire ce 22 septembre 2018 plus de 200 délégations de jeunes venant de tous les horizons, sans distinction de tendances politiques ni de croyances religieuses. Cette initiative de quelques mouvements jeunes, vise d’abord le plébiscite du président Paul Biya candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. L’autre objectif est d’établir un cordon ombilical entre cette jeunesse et celui qui préside aux destinées de leur pays. D’où l’intérêt de cette rencontre fort courue. Il était également question que, via cette cérémonie du Contrat social, les mouvements de la jeunesse de différentes tendances, de concert, entreprennent des actions spécifiques et républicaines au-dessus des considérations marginales.
L'encadrement de la jeunesse, il ne fait pas l’ombre d’un doute, reste une constante du régime du “Renouveau”depuis 1982. Ces derniers temps, un élément nouveau se dégage, si l'on analyse de plus près les différents programmes mis en route à la faveur de ces jeunes Camerounais, c'est la volonté marquée d'accorder désormais plus d'attention aux problèmes de leur insertion socioprofessionnelle. La nouvelle politique consistant à poser autant de jalons sur la voie d'un programme d'ensemble qui pourrait se structurer par la suite, et dont l'envergure dépendrait évidemment des ressources disponibles. C’est en droite ligne de cette philosophie que l’on a vu naître plusieurs initiatives publiques et privées à la faveur de cette insertion socioprofessionnelle des jeunes, avec le nec plus ultra qui est le Plan triennal Spécial jeunes.
Un vœu profond
Bien que salutaire, ce train de mesures mises sur les rails par l’Etat ne semble pas encore satisfaire entièrement les attentes des jeunes, compte tenu de l’ampleur des problèmes qu’ils rencontrent, notamment le chômage ou encore le sous-emploi. C’est la raison pour laquelle, à travers la cérémonie du Contrat social, la jeunesse qui a jeté son dévolu sur le président Paul Biya par rapport à l’élection présidentielle du 07 octobre prochain, entend faire écho de ses préoccupations « républicaines et citoyennes ». Convaincue que, comme disait l’un de ses leaders, le président sortant « est le seul capitaine capable, au moment de la tempête, de conduire le bateau Cameroun à bon port », cette frange importante de Camerounais nourrit un vœu profond, celui de voir lui consacrer le prochain septennat du Nnom Ngii. Cela sous-entend la quête, pendant celui-ci, de moyens pour faire pièce à tout ce qui constitue des points d’achoppement à son épanouissement, notamment la sous-scolarisation, l’épineux problème du chômage et tout le saint-frusquin. Pour cela, il faut bien que la jeunesse vote à 100% le candidat du Rdpc qui est « le seul à être aujourd’hui au fait des préoccupations de tous les Camerounais et à même d’apporter des solutions efficaces et efficientes ». On ne saurait donc, comme ont essayé de le faire certains Camerounais, placer la cérémonie du Contrat social du 22 septembre à Douala sous le signe de l’inanité ou de la vacuité. Tant s’en faut. Témoin, l’intérêt qu’elle a suscité dans la société camerounaise. C’est pourquoi on a vu plusieurs personnalités du pays aussi bien du monde du show-biz, de la politique comme de la société civile, investir très tôt le stade Cicam de Douala ce jour placé sous la protection divine grâce à la messe œcuménique dite sur les lieux par des ministres de culte de renom. La présence du président national de l’Ojrdpc, d’une kyrielle d’autorités administratives de la capitale économique, ou encore d’artistes de réputation mondiale à l’instar de Ben Decca, Mathématik de Petit Pays, Andy, Salatiel, Shura et autres, ne saurait passer par pertes et profits lors de cette grande rencontre de la jeunesse camerounaise dont le mérite de l’organisation revient à l’Association de la jeunesse républicaine du Cameroun (AJRC), et surtout à son coordonnateur national.
Joseph Mbarga Ntsama