‘’Nous sommes ravis et honorés par cette invitation à prendre part à la fête de l’Unité nationale de mon pays ici au consulat de Bata. Ce d’autant plus que, selon nos prédécesseurs, c’est une grande première. Les promotions qui nous ont précédés, n’ont pas eu cette occasion de célébrer en communion avec leurs compatriotes au sein de cette représentation diplomatique de notre pays. C’est un grand honneur pour nous, et nous voulons saluer chaleureusement, une fois encore, le consul général du Cameroun à Bata pour cette invitation.

Je n’aurai rien de particulier à dire par rapport à la fête de l’unité nationale de notre pays, toutefois le rassemblement et les festivités qui entourent cette célébration montrent à suffisance que l’unité n’est pas un vain mot. Si vous avez pu le remarquer, il y a toutes sortes de regroupements religieux et culturels qui se sont retrouvés pour fêter ce 50e anniversaire de l’Etat unitaire. Alors, c’est une satisfaction de voir cette célébration se passer ainsi avec un point d’honneur sur le vivre-ensemble que nous prônons tous. Mon souhait est que nous allions de l’avant et que nous parlions d’une même voix.

Par rapport à mon choix de me former en Guinée Equatoriale, il faut dire comme je l’ai fait au début, l’Ecole des Douanes est sous-régionale. Elle concerne donc les six Etats de la sous-région Cemac. Ces pays qui ont mis en commun leur synergie pour la création d’une école qui forme des cadres des Douanes. Elle existe depuis 1972, alors c’est une belle coïncidence avec la fête de l’unité qui est également à sa cinquantième édition. Cette école forme des douaniers capables d’opérer dans toute la sous-région. La Cemac prône l’intégration tant de ce qui est de la circulation des personnes que de la circulation des marchandises, mais également la levée des barrières de toutes sortes. Nous avons estimé qu’avoir une formation dans cette école nous permettra d’avoir des visions et une bonne maîtrise de la chose douanière. Ça ne veut pas dire que l’école qui est au Cameroun ne forme pas, mais c’est dans le même registre. Alors que ce soit au Cameroun qu’ici, la formation est la même, le contenu des enseignements est la même chose.

Quant à notre séjour en Guinée Equatoriale, depuis notre arrivée à l’Ecole Inter-états des Douanes le 10 janvier 2022, nous n’avons pas rencontré de difficultés jusqu’à présent. A la frontière, nous avons accompli les procédures sans difficultés et avec célérité. Cette intégration est également de mise au sein de l’Ecole. Justement, au sein de celle-ci, l’encadrement est diversifié, il y a les personnels de tous les pays, donc une fusion de connaissances et de cultures, les différences sont dissoutes dans le principe d’intégration. On ne parle donc pas de discrimination, pas d’éclats de voix, le vivre-ensemble au sein de l’Ecole étant parfait jusqu’à présent.

Pour finir, je tiens à souhaiter une bonne fête à tous les Camerounais, particulièrement à mes collègues douaniers, et d’ailleurs je les rassure que nous ne sommes pas en reste, nous avons aussi  eu une fête à la hauteur de celle qui se déroule actuellement au Cameroun. Pour ceux qui désirent se faire former ici, je les encourage fortement, parce qu’ils ne vont pas le regretter tant au plan de la connaissance, et le cadre de vie, le cadre d’enseignement sont très adaptés pour l’apprentissage et l’acquisition des connaissances’’.

 

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