Mes impressions sont bonnes puisque  la fête de l’unité se déroule sans anicroches. Aussi avons-nous noté la présence remarquable des autres partis politiques en plus du Rdpc, pour dire que le vivre-ensemble est en marche. Nous étions là avec les élèves douaniers qui nous ont accompagnés et qui sont venus rehausser l’éclat de cette fête, mes impressions ne peuvent donc qu’être bonnes. Parlant du Rdpc, il n’y a pas eu assez de mobilisation par rapport aux instructions reçues de la hiérarchie. Il était question qu’après le défilé, chaque regagne le chez lui. Mais il faut dire que vous êtes arrivé alors que la majorité de militants avaient rempli leur devoir. Il n’y a que quelques-uns qui sont restés pour partager un pot. Pour tout dire, il y avait quand même assez de gens qui sont partis, surtout que dans la partie continentale de ce pays, le Rdpc compte plus de 700 militants.

Quant aux problèmes que nous rencontrons dans notre pays d’accueil, ils sont les mêmes que vivent les étrangers partout ailleurs, à savoir : la marginalisation, mais également la difficulté d’entrer en possession de papiers. Tous ceux qui se débrouillent éprouvent vraiment des difficultés pour l’obtention de papiers leur garantissant un séjour paisible. C’est vraiment un gros problème, mais en dehors de ça, au sein de la communauté camerounaise ici, le vivre-ensemble est une réalité. Il n’y a pas d’autres problèmes particuliers avec notre pays d’accueil. Parlant des Camerounais qu’on rapatrie, il faut rappeler que chaque pays à ses lois et nous nous ne pouvons pas venir les bafouer. Nous ne devons donc que nous soumettre aux lois de cet Etat. En tout cas, ceux qui généralement sont expulsés, pour la plupart, ne sont pas en règle.

Par ailleurs, concernant les nouveaux représentants diplomatiques du Cameroun en Guinée Equatoriale ; il faut reconnaître que leur arrivée fait bouger les lignes.  Beaucoup de choses ont changé très positivement. Premièrement, l’équipe dirigeante en place ne lésine pas sur les moyens pour le bien-être des Camerounais sans considération de classes sociales, de chapelles politiques et d’obédiences religieuses. Cette équipe ne dort pas, elle n’a pas creusé un fossé entre le Camerounais nanti et le démuni, bien au contraire. Le consul par exemple s’arrange à résorber tous les problèmes rencontrés par ses compatriotes. L’équipe a véritablement changé. Celle-ci s’est résolument mis au travail afin d’encadrer le Camerounais comme il le faut ici en Guinée Equatoriale.

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