C’est un plaisir de fêter l’unité. L’unité qui veut dire s’unir renvoie au vivre-ensemble et pourquoi pas au mourir-ensemble. S’unir tous dans un, c’est chercher à construire notre communauté en Guinée Equatoriale et même notre pays afin que son nom retentissement partout dans le monde entier. Notre pays dont l’unité est le socle de l’émergence. C’est ça qui fait la force de notre beau pays, le pays des Lions indomptables.

Quant au Rdpc, il se porte très bien. Moi en tant que président de la sous-section du Rdpc de Bata, j’ai assez sensibilisé, je suis déjà à treize cellules et j’en ai installé déjà neuf et il en manque quatre qui ne tarderont pas à être installées. Nous sommes en train de faire des efforts pour que tous les Camerounais ici s’unissent derrière le parti au pouvoir, le flambeau ardent de notre pays qui garant de son avenir du Cameroun et de son émergence à l’horizon 2035.

 Parlant de doléances, la Guinée Equatoriale étant divisée en deux régions, Malabo, la capitale qui est une île, et Bata, la partie continentale, nous avons besoin ici d’une section, parce que la zone insulaire compte plusieurs provinces, à l’exemple de Bioko Sud, Bioko Nord et autres districts et villages qui sont déjà difficiles à contrôler. Bata, qui est la capitale de la région continentale, en compte un peu plus dont Mengomo, ce qui rend la tâche très difficile aux responsables de la section Rdpc Guinée Equatoriale qui a son siège  à Balabo.  Déjà que, seule la voie aérienne relie les deux parties du pays, toute chose qui n’est pas pour faciliter le travail de ces dirigeants de la section. Raison pour laquelle, notre doléance est aujourd’hui d’avoir une section à Bata. Lorsqu’on l’a fait, on peut alors penser à créer un superviseur général qui aura l’œil sur Bata et Malabo. Ce qui permettra à notre section de mieux sensibiliser et enrôler facilement les militants dans le Rdpc à Mengomo comme dans d’autres provinces de Bata.

Par exemple, administrativement, vu l’étendue et le nombre de Camerounais résidant sur la partie continentale du pays, le Cameroun a décidé de créer un consulat à Mengomo. On devrait faire la même chose en politique : essayer de décentraliser autant que faire se peut. Maintenant si on vient à créer une section qui gère toute la partie continentale et que la section de Malabo pour la partie insulaire, ça sera une très bonne chose pour notre parti, parce que nous voulons des militants que nous pouvons avoir grâce à la sensibilisation. En tant que président de sous-section ou de section si je l’étais, je devais faire une descente sur le terrain que ce soit à Mengomo, Ekul Nam … pour sensibiliser nos frères, les reconnaître, et in fine les mettre tous sous la bannière du parti.

Il faut souligner que dans la sous-section, nous sommes au nombre de huit cents pour le moment. Maintenant si on va jusqu’à Mongomo, il y avait deux à trois cellules là-bas, deux cellules à Nkomesseng, il y avait trois cellules à zoazomo, une cellule à Mbengni, si on arrivait à réunir tout ça on pourrait franchir le cap de mille membres dans la région continentale. Mais jusqu’à présent, nous n’avons que travaillé dans la capitale économique de la région continentale qui est Bata.  La doléance de la création de la section ici a déjà été écrite puis envoyée au comité central, mais comme ça ne passe que par section, nous attendons. Nous avons déjà fait parvenir au président de la session à Malabo cette sollicitation afin qu’il la fasse acheminer au comité central à Yaoundé. Nous ne savons pas si cela a déjà été fait, nous continuons d’attendre la réaction de la hiérarchie.

Pour la vie des Camerounais en général et des militants du Rdpc en particulier en Guinée Equatoriale, elle n’est pas rose. Pour obtenir un simple papier c’est de la mer à boire. Ce n’est pas du tout facile pour nous, nous avons tellement des problèmes sur le terrain, mais nous pouvons compter désormais avec nos dirigeants, par exemple le consul, qui essaye de nous aider. Mais le problème primordial est celui du retour au pays de nos compatriotes malades ou décédés, afin qu’ils soient traités ou inhumés dans le berceau de nos ancêtres. Dans ce sens, j’avais aussi saisi le comité central du Rdpc pour nous venir en aide, en mettant à notre disposition une ambulance corbillard qui peut transporter nos compatriotes malades ou morts jusqu’au pays, ou tout au moins au niveau des frontières. Toutefois, en attendant la réaction de Yaoundé, la communauté camerounaise à Bata s’est arrangée à mettre sur pied un projet d’achat d’une ambulance corbillard.        

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