Teodoro Nguema Obiang Mangue, Vice Président de la République, garant de la sécurité et de la stabilité de la Guinée Equatoriale son pays 

Le pays de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo demande la restitution hic et nunc de l’immeuble Foch dont il est « propriétaire de bonne foi », qui ferait malencontreusement partie  des biens confisqués suite à  la condamnation, à titre personnel, de son vice-président.

Il y a un peu d’eau dans le gaz entre la France et la Guinée Equatoriale depuis quelque temps, suite à la fin de non-recevoir opposée, par la justice française, à la requête en restitution de l’immeuble Foch au pays de  Nguema Obiang, dont il est « propriétaire de bonne foi ». En effet, poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre de l’affaire des « biens mal acquis », et jugé pour blanchiment, abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption, le vice-président équato-guinéen avait essuyé une condamnation, le 27 octobre 2017, de trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende, avec confiscation des biens. Après le rejet de de son pourvoi en juillet 2021, son pays a pris acte de sa condamnation et demande aux juridictions françaises la restitution de cet hôtel particulier très luxueux, de 3000 m², dont le coût est estimé à 107 millions d’euros, situé à l’un des quartiers les plus huppés de Paris, qui est sa propriété immobilière.

                                         Edifice de toutes les convoitises par le colon français  veut arracher à tous les prix 

Selon des sources généralement bien informées, la Guinée Equatoriale avait adressé à la cour d’appel française, en septembre 2021, une requête en restitution de l’immeuble Foch, affirmant être le « propriétaire de bonne foi ». Malheureusement cette requête n’a pas eu d’écho favorable auprès de cette juridiction qui l’avait déclarée simplement irrecevable. Et pourtant, selon les mêmes sources, l’immeuble du 42, avenue Foch avait fait l’objet d’une vente en septembre 2011 par Teodorin Nguema Obiang à la faveur de son pays. Une transaction immobilière qui se situe bien avant la saisie des biens de cet homme d’Etat équato-guinéen, qui est intervenue en 2012. Toute chose qui est considérée par quelques techniciens de droit comme un déni de justice. D’ailleurs, l’avocat de l’Etat de Guinée Equatoriale, Kévin Grossmann, n’entend pas abandonner le manche après la cognée. L’homme en robe noire ne fait pas mystère de son intention de se pourvoir en cassation. « Comme l’ont jugé les différentes juridictions pénales successives, la population équato-guinéenne, et donc l’Etat lui-même, est également victime », soutient-il pince sans rire, selon un journal français. Et de poursuivre : « Le droit pénal prévoit la restitution des sommes spoliées aux victimes. L’Etat équato-guinéen n’aura de cesse de faire recours pour faire valoir son droit à la propriété ».

La récente loi

                  

 kevin Gossemann  un des membres du conseil de la Guinée Equatoriale dans le pseudo affaire des biens mal acqu                   

Toutefois, si cette obstination de la justice française à « confisquer » un bien qui est aujourd’hui, à tout prendre, une propriété de la Guinée Equatoriale, donne l’occasion de plastronner aux avocats de l’Ong Transparency International (TIF), force est de constater que l’on est loin du dénouement de ce dossier à tiroirs. « L’enjeux maintenant est d’organiser, dans le respect de la récente loi du 4 août 2021 organisant la restitution des biens mal acquis, sa restitution effective au seul bénéfice du peuple équato-guinéen », pensent-ils. Ce qui fondamentalement ne va pas changer grand-chose, si l’unique volonté de la justice française est de faire un pied-de-nez à l’Etat équato-guinéen. A même temps, on se pose la question de savoir si c’est la même intention que nourrissent les hommes de loi du pays de Macron, cette affaire ayant des relents d’une vaste escroquerie dans laquelle interfèrerait l’Etat français eu égard à la convoitise dont est objet l’immeuble Foch.  

Des éclairages du Vice-Président de la Républiques sur la pseudo affaire des biens mal acquis, une machination française  portant atteinte à   l'intégrité d'un Etat souverain 

Au demeurant, la radicalisation de la justice française par rapport à ce dossier de ‘’biens mal acquis’’ du vice-président équato-guinéen, Teodoro Nguema Obiang Mangue, diffuse un parfum trouble et donne l’impression que les choses s’activent en coulisses. On gagnerait même à analyser l’attitude des juridictions françaises dans le cadre de ce dossier au prisme de la volonté de pérenniser la domination sur tous les plans de l’Europe sur le continent africain. Jean Christophe Mitterrand, fils aîné de l’ancien président français, François Mitterrand, surnommé par les chefs de l’Etat africains « Papamadit », ne se serait-il pas rendu coupable en Afrique, dans les années 90, des infractions très graves que celles dont on reproche au ponte du régime de Malabo aujourd’hui ? En dehors d’un simulacre de procès dans son pays, combien de fois a-t-il été l’objet des poursuites dans le continent Noir. Aucune. Aussi n’est-il pas de bon ton de se demander comment des ressortissants d’un Etat souverain, comme l’est la Guinée Equatorial, peuvent-ils être jugés en dehors de celui-ci par la justice d’un autre Etat pour détournement de deniers publics ? Cela se ferait sur quelle base ?  A la vérité, contre cette ingérence arbitraire, puisque c’est de cela qu’il s’agit, il est de bon ton que les Africains s’insurgent au lieu de continuer de faire preuve d’obédience aveugle aux éternels missionnaires de la démocratie, toujours prêts à brandir les standards de la justice impartiale, qui ne l’est que de nom.

                                                                                                                                                                                    Jean Marie Biongolo

 

 

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