Samuel Dieudonné IvahaDi­boua

Clôture les assises du CIF 2019

L’industrieux gouverneur de la région de Littoral, dont le chef-lieu Douala a abrité cette foire éminemment industrielle, a présidé avec panache la cérémonie de clôture, à la grande satisfaction des participants.

 

 

                                 Par Jean Marie BIONGOLO

 

 

 

Ouvert le 27 Novembre 2019, par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, c’est le 29 novembre dernier que le gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné IvahaDiboua, a présidé la cérémonie de clôture du Camerooninvestment forum (CIF 2019), à l’esplanade de la salle des fêtes deBonanjo à Douala. C’était en présence d’une kyrielle d’investisseurs venus de plusieurs pays d’Afrique et au-delà, des opérateurs économiques locaux et des responsables politiques et administratifs du pays. Une fin en apothéose du CIF 2019, comme l’a indiqué ce cador de la territoriale camerounaise, à l’aune des solutions ou alors des ébauches de solution qui ont émergé de différents échanges entre les participants.

 

Le gouverneur dans son discours de clôture fera l’économie du déroulé de ce grand rendez-vous particulièrement industriel. « La solution durable pour réduire la facture des produits alimentaires et par ricochet le déficit commercial, est l’augmentation à moyen et long terme de l’offre national (…) Le Cameroun dispose largement d’atouts et de potentialités nécessaires pour renverser la tendance actuelle, et peut tout en assurant son autosuffisance alimentaire, relever substantiellement les chiffres de ses importations en diversifiant ses produits et en transformant de plus en plus ses matières premières. C’est à ce prix qu’il s’éloignera du risque de surendettement brandi par le Fmi et fondé sur la dégradation tendancielle du service de la dette publique sur les recettes d’importations », soutiendra le n° 1 du Littoral. Et d’ajouter : « Parmi les solutions ou les pistes de solution évoquées au cours du CIF 2019, devant permettre au Cameroun de survivre avec efficacité le déficit de sa balance commerciale, celles qui assurent le mieux l’assistance des travaux techniques réalisés et la recommandation insistante des acteurs publics et privés à travailler sur l’accélération de la diversification de l’économie camerounaise, ainsi que la transformation locale des matières premières, le tout axé sur la relation de la compétitivité des filières de croissance prioritaires. »

Poumon économique

En effet, au moment où les portes de la troisième édition du CIF se refermaient, le Gouverneur de la région du Littoral a tenu à dire l’intérêt que le Cameroun a à organiser de tels événements. Ceux-ci contribuent, grâce à l’expérience étrangère, à restructurer l’industrie nationale et partant  l’économie du pays, afin d’en faire un véritable levier de développement, avec en ligne de mire l’entrée du Cameroun dans le giron des pays émergents. C’est d’ailleurs pourquoi, l’ « homme du commandement » n’a pas tari, tout au long de son discours de circonstance,  d’éloges à l’endroit des organisateurs de cette rencontre d’affaires, notamment les responsables de l’Agence de promotion des investissements (API)dirigée par la dynamique Marthe Angeline Minja, sa Directrice Générale. Il a également salué la présence au Cif 2019 de plusieurs investisseurs étrangers en l’occurrence les Sénégalais et Français, pour ne citer que ces deux nationalités.

Par ailleurs, le Gouveneur n’a pas manqué de souligner l’importance d’une telle rencontre dans son unité de commandement. Unité pour laquelle il ne ménage aucun effort pour en faire, en dehors de la vitrine économique qu’elle est déjà, une terre de tourisme, un ilot de paix et même un cadre par excellence de repos pour les travailleurs. C’est dans ce grand chantier qu’œuvre Samuel Dieudonné IvahaDiboa depuis sa nomination à la tête de cette région, il y a quelques années.  Ses actions en faveur de la modernisation et du maintien de la paix et de la sécurité au Littoral, comme d’ailleurs partout où il a servi dans le pays, lui valent aujourd’hui un concert de louanges des populations, mais surtout des exhortations et félicitations de sa hiérarchie. C’était le cas encore le 26 novembre dernier, où à la fin de la réunion semestrielle des gouverneurs tenue à Yaoundé, celui-ci s’est vu décerner une troisième médaille par le ministre de l’Administration territoriale, Paul AtangaNji, au nom du Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya. Une distinction qui est le couronnement de bons et loyaux services rendus à la nation pendant des décennies.

 

Cabinet du Gouverneur

 

Samuel IvahaDiboua, Gouverneur de la région du Littoral

 

Il n’est pas superfétatoire de souligner que cet originaire du village Grand Batanga, à Kribi, dans le département de l’0cean est né le 23 mai 1962 à Ngaoundéré. Après un parcours scolaire et académique particulièrement brillant, il passe avec panache le concours d’entrée à l’Enam où il en ressort deux ans après,  en décembre 1989. C’est le début d’une carrière professionnelle sur les chapeaux de roues. C’est ainsi qu’il commence par un stage d’imprégnation au Minat avant d’occuper le poste de chef de cabinet du gouverneur du Littoral de 90 à 92. Puis il est respectivement sous-préfet de Bonaberi, Nkongsam­ba, Yaoundé 6. En 2000, il franchit un nouveau palier dans son administration et devient préfet du Nkam. Il servit comme préfet ensuite dans le  Mbam et kim et la Haut Nkam. Dix ans près, précisément en 2010, Samuel Dieudonné IvahaDiboa est nommé gouverneur de la région de l’Ouest. Puis il occupe les responsabilités de gouverneur de l’Est et aujourd’hui il est à la tête de la région du Littoral. Administrateur civil principal hors échelle, grand officier de l’Ordre national de la valeur, ce dévot de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (Epc) est marié et père de quatre enfants.

                                                    

                                                                     Par Joseph MbargaNtsama

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