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Défense nationale

Cap sur la sécurité de proximité

Le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo,  s’est une fois de plus illustré cette année qui s’achève par sa présence fort remarquée aux côtés des Forces armées dans les zones de conflit, notamment les régions septentrionales, celles anglophones, tout comme celle de l’Est.

 

 On pourrait l’appeler le style Josep Beti Assomo. Un management de proximité auprès des forces armées dans les zones de conflit. Le ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense qui, depuis sa nomination à la tête de cette administration stratégique, n’a pas dérogé à « sa tradition » au cours de cette année 2019 qui s’achève. Lui qui a souvent choisi de passer les fêtes de fin d’année aux côtés des troupes aux fronts a, par exemple, été présent partout là où la sécurité du territoire camerounais est menacée. C’est le cas notamment dans les régions anglophones, l’Extrême-Nord, l’Adamaoua et l’Est. Au mois de mai 2019 par exemple, le Mindef était à l’assaut de la grande criminalité dans le Grand-Nord, où on a noté un regain de vitalité de Boko haram à l’Extrême-Nord. Le groupe terroriste a multiplié des assauts dans cette partie du territoire. Une  recrudescence des assauts facilitée entre autres par la saison sèche qui assèche les cours d’eau et favorise leur mobilité ; la recherche de ravitaillement et d’approvisionnement qui pousse ses membres à sortir des bois.

Rester vigilants. C’est le message porté par le Mindef aux soldats, notamment au Centre de secours des Sapeurs-pompiers de Kousseri. A Mora dans le Mayo Sava, Joseph Beti Assomo saluera les victoires des Forces Multinationales Mixtes qui ne laissent pas de répit aux membres du groupe Boko Haram, aux effets transfrontaliers. A Ngaoundéré, les consignes étaient données au cours d’une réunion de sécurité contre les phénomènes d’enlèvements avec fortes demandes de rançon, le vol de bétail dans cette partie du pays. Ici, sur instructions du président de la République, une unité du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie a été déployée dans les zones identifiées.

Crise sociopolitique

Au mois de juin 2019, c’était autour des régions anglophones d’accueillir le Mindef. Deux régions secouées par une violente crise sociopolitique sur fond de sécession. A Bamenda comme à Buéa, Joseph Beti Assomo est allé remobiliser les troupes et leur transmettre les encouragements du Chef des armées. Malgré la volonté affichée par le pouvoir de Yaoundé d’entamer des pourparlers avec les combattants séparatistes, les tensions persistent sur le terrain. Les affrontements se multiplient entre les forces de défense et de sécurité et les « Amba boys », du nom des milices séparatistes. De même, les actes de terreur n’ont pas cessé.

Au mois d’août 2019, cap sur la région de l’Est. Ici, il était question de prendre la mesure des dégâts, échanger avec les forces de l’ordre sur place et discuter d’une stratégie pour endiguer les exactions des groupes armés en provenance de la République centrafricaine (RCA). Pendant deux jours, outre la capitale régionale Bertoua, Joseph Beti Assomo est descendu dans les localités les plus touchées par l’insécurité. Des groupes armés en provenance de la RCA y menaient des incursions dans certaines localités de cette région. Certaines sources indiquaient même que ces milices avaient essayé de planter leur drapeau sur le territoire camerounais.

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