Respectant une tradition désormais établie, les populations de Bipindi et ses environs ont massivement rallié leur place des fêtes pour communier autour d'un gâteau apprêté par la section locale du RDPC.
Venant des quatre coins de l'horizon ceinturant le bled, ils sont venus nombreux, les militants et sympathisants du RDPC, désireux de marquer par leur présence aux festivités liées à la commémoration de l'entrée de Paul Biya à Etoudi, leur attachement à ce grand homme. À côté du populo il y avait du beau monde, constitué par l'élite intérieure et extérieure de l'arrondissement.
Dans son allocution de circonstance M. Etienne Ngoun, ci-devant président de la section RDPC de l'Océan Nord-Ouest, tint d'emblée à manifester sa profonde gratitude envers l'autorité administrative pour la quiétude du climat social qui règne à Bipindi. Il adressa la même reconnaissance aux populations qui s'investissent pour le rayonnement de leur parti dans cette circonscription électorale, ayant contribué de façon significative à la réussite de la rencontre du jour.
Pour lui, "l'homme d'exception" (dixit la circulaire du Secrétaire général du Comité central du RDPC) qu'est Paul Biya ne sera jamais assez remercié pour ses hauts faits d'armes à la tête du Cameroun. Il rappela opportunément une des plus célèbres interviews du président de la République qui, en 1990 sur les antennes de RMC, déclara au micro d'Yves Mourousi vouloir "rester dans l'Histoire celui qui aura apporté la démocratie et le développement dans son pays". D'où son inlassable engagement pour le plein épanouissement de ses concitoyens. Dans ses propos clairs et limpides, M. Ngoun argua que Paul Biya a toujours été un homme constant. Et que cette ambition qu'il portait depuis des lustres pour son pays n'a guère changé. Mais ne peut, au contraire, que s'être renforcée avec le temps. Son expérience acquise au fil des années lui faisant prendre la pleine mesure du challenge qu'il s'est donné. De la mission que le destin lui a confiée en berger devant conduire son peuple.
Des écueils en cascade
Car depuis le 6 novembre 1982, argumenta Étienne Ngoun, la route de l'homme du Renouveau n'aura pas été un long fleuve tranquille, loin s'en faut. Parsemée qu'elle fut d'écueils divers de plus ou moins grande amplitude. Ces obstacles à la matérialisation sans atermoiements de sa vision pour le Cameroun, qui freinèrent et retardèrent l'action de Paul Biya, le président de section en énuméra les plus symboliques : la malheureuse tentative de putsch du désormais tristement célèbre- avril 1984, la crise économique mondiale ayant conduit aux douloureux programmes d'ajustement structurel, les villes mortes, Boko Haram, Les émeutes de 2008, la déplorables événements dans le NoSo...
Autant d'embûches sur son chemin, qui auront nécessairement porté atteinte à la trajectoire impulsée. Mais à force de "ténacité, sagesse et résilience", le président de la République aura pu surmonter ces difficultés qui auraient certainement eu raison d'un autre homme d'État de moindre envergure. Car chaque fois, il sur trouver les parades pour y remédier. Chacune de ces crises ayant été gérée avec brio et doigté par le Président national du RDPC.
Dès l'admission du Cameroun à l'initiative PPTE, expliqua M. Ngoun, Paul Biya recadra sa stratégie en conceptualisant l'atteinte de l'Émergence du Cameroun à l'horizon 2035. "Ce que Bipindi suit sereinement', affirma Étienne Ngoun. Comment pourrait en être autrement, clama-t-il, alors que les populations savent avoir comme guide, "un homme à la tête bien faite, à la tête bien pleine" ? Lui qui, excusez du peu, "est admiré dans le monde entier" ? Raison pour laquelle, ajouta cet orateur, les militantes et militants de Bipindi lui sont restés fidèles. Ceci malgré les dénigrements, au demeurant injustifiés contre un homme décidé à poursuivre imperturbablement sa difficile mais exaltante tâche. Dont dépend l'avenir des millions de personnes.
Déjà qu'à Bipindi, eux n'ont jamais dérogé au sacro-saint respect que leur culture, leurs traditions leur imposent pour l'aîné. Les mots de fin de son discours sont trop forts pour ne pas être repris ici : "Paul Biya est notre choix, nous l'assumons pleinement. (...) Il n'a jamais failli et ne faillira point. (...) Bipindi restera toujours fille du Renouveau, et respectera les choix faits par la haute hiérarchie du Parti. Que le Secrétaire général du Comité central n’ait aucune inquiétude avec nous. Nous sommes prêts et attendons les orientations ou instructions". Voilà qui est clair.
