Consolider la coopération bilatérale
Du 22 au 24 mars, le chef de l’Etat se rend en Chine, pour sa sixième visite depuis son arrivée au pouvoir, en 1982. Au menu : des rencontres en tête-à-tête avec son homologue Xi Jinping et la signature de conventions de partenariats.
Entre le 22 et le 24 mars, le président Paul Biya se rend en Chine, pour une visite
d’Etat. C’est la sixième du genre depuis son accession à la magis- trature suprême, en 1982. La pre- mière fois, c’était en 1987, puis il y a eu 1993, 2006 et 2011.
Le rythme, à l’évidence intense, de ces visites illustre la qualité so- lide des relations d’amitié et de coopération entre le Cameroun et la République population de Chine, rehaussée côté chinois par la visite à Yaoundé en janvier
2007 de Hu Jintao, le prédéces- seur de Xi Jinping, l’actuel prési- dent chinois.
Ces relations avaient été établies il y a bientôt cinq décennies, en
1971. Marquées dans un premier temps par la construction du Pa- lais des Congrès de Yaoundé et du barrage hydroélectrique de Lagdo, dans le Nord, elles enre- gistrent aujourd’hui un nombre important de projets réalisés avec l’aide des financements chinois, dans divers domaines liés au dé- veloppement socio-économique du Cameroun.
La construction du port en eau profonde de Kribi, qui a accueilli son premier bateau commercial pour sa mise en service le 1er mars, s’inscrit comme le plus em- blématique de ces projets entre- pris par le Chef de l’Etat pourtres en tête-à-tête avec son homologue Xi Jinping et la signature de conventions de partenariats.
Entre le 22 et le 24 mars, le président Paul Biya se rend en Chine, pour une visite
d’Etat. C’est la sixième du genre depuis son accession à la magis- trature suprême, en 1982. La pre- mière fois, c’était en 1987, puis il y a eu 1993, 2006 et 2011.
Le rythme, à l’évidence intense, de ces visites illustre la qualité so- lide des relations d’amitié et de coopération entre le Cameroun et la République population de Chine, rehaussée côté chinois par la visite à Yaoundé en janvier
2007 de Hu Jintao, le prédéces- seur de Xi Jinping, l’actuel prési- dent chinois.
Ces relations avaient été établies il y a bientôt cinq décennies, en
1971. Marquées dans un premier temps par la construction du Palais des Congrès de Yaoundé et du barrage hydroélectrique de Lagdo, dans le Nord, elles enre- gistrent aujourd’hui un nombre important de projets réalisés avec l’aide des financements chinois, dans divers domaines liés au dé- veloppement socio-économique du Cameroun.
La construction du port en eau profonde de Kribi, qui a accueilli son premier bateau commercial pour sa mise en service le 1er mars, s’inscrit comme le plus em- blématique de ces projets entre- pris par le Chef de l’Etat pour
permettre l’accession du Cameroun au statut d’économie émer- gente à l’horizon 2035.
S’ajoutent, le barrage hydroélectrique de Memve’ele, la mini-cen- trale hydroélectrique de Mékin, le palais polyvalent des sports de Yaoundé, inauguré par le chef de l’Etat camerounais en mai 2009, les hôpitaux gynéco-obstétriques et pédiatriques de Yaoundé et de Douala, l’usine de traitement d’eau potable à Ayato, sur la route de Limbe et de Buea, les stades de Limbe et de Bafoussam, opérationnels lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin jouée en 2016 au Cameroun, ou encore la pose d’environ 10.000 kilomètres de fibre optique dans le pays. Actuellement aussi, 166 localités camerounaises font l’objet de la réalisation d’un projet d’électrification rurale par systèmes photo- voltaïques, grâce à un financement chinois.
Egalement fructueuse en matière de santé et de culture, cette coopération s’est élargie en 2012 dans le domaine de la technologie de pointe relative à l’aéronautique, avec la réception par le Ca- meroun du don d’un avion chinois de marque MA60, au- jourd’hui exploité par l’armée et utilisé de temps en temps pour des missions gouvernementales dans d’autres pays africains.C’est un aéronef issu des usines de la firme chinoise Avic Interna- tional, visitée par le chef de l’Etat lors de la récente visite en août2011.
Deux autres appareils de mêmetype ont été commandés par lasuite par le gouvernement et in-corporé dans la flotte de Cameroon Airlines Corporation(Camair-Co), la compagnie na-tionale de transport aérienne, officiellement depuis le 23 janvier2016, date de leur vol inaugural.La Chine a par ailleurs livré auCameroun en 2015 quatre héli- coptères, utilisés par l’armée. Elle s’était proposé de permettre de faire de Yaoundé une référence en matière d’aviation en Afrique, à travers la création d’un centre de formation spécialisé dans ce do- maine, de dimension régionale. Selon Wei Wenhua, l’ambassa- deur de Chine au Cameroun, « il y a un grand potentiel de dévelop- pement et une belle perspective pour la coopération sino-came- rounaise dans l’aviation régionale, la construction d’aéroports, la formation du personnel, le trans- fert de technologies, etc. La Chine continuera à accompagner le Cameroun dans son achemine- ment vers l’émergence ». La Chine conduit aussi un important projet de numérisation de l’ensei- gnement supérieur à travers hi- gher national education network avec 500 000 ordinateurs à distri- buer aux étudiants et la contruc- tion de 9 centres de développement du numérique universitaire d’un montant de 75 milliards CfaSelon les statistiques o?cielles, les investissements chinois repré- sentaient 1.430 milliards de francs CFA en 2015. En 2016, ce chi?re était de 1.215 milliards.
Premier partenaire commercial entre 2011 et 2014 avant de chu- ter à la troisième place, la deuxième économie mondiale ne ménage pas ses efforts pour conserver son statut de parte- naire stratégique de notre pays. En 2015, à l’occasion du troi- sième sommet du Forum sur la coopération sino-africaine tenu en Afrique du Sud, Xi Jinping, le président chinois, avait annoncé la mise en place par son pays d’un programme de coopération en dix axes d’interventions priori- taires assorti d’une enveloppe de60 milliards de dollars américains de financements pour soutenir le développement socioécono- mique en Afrique, sur trois ans. Pour sa part, le gouvernement ca- merounais s’investit pour capter une partie de ces financements, dans le cadre de l’exécution du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), adopté en 2009.