Image des sécessionnistes menaçant la paix
Image des sécessionnistes menaçant la paix en zone anglophone au Cameroun

La capitale française prépare l’événement

 Près de 80 chefs d’Etat et de gouvernement devront prendre part à la première édition de ce Forum, initiative du président français, Emmanuel Macron, les 11, 12 et 13 novembre prochain.

Paris, la capitale de la République française, s’apprête à accueillir près de 80 chefs d’Etat et de gouvernement venant du monde entier, dans le cadre du « Forum de Paris sur la Paix ». La première édition de ce Forum initié par le président de la République française, Emmanuel Macron, se tiendra du 11 au 13 novembre prochain à la Grande Halle de la Villette. Celle-ci s’inscrit dans la continuité des commémorations du centenaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale. Bien d’autres invités du président Macron prendront part à ces assises, notamment des hommes politiques. L’objectif étant de « réfléchir ensemble, proposer des initiatives concrètes, réinventer le multilatéralisme et toutes les formes de coopération contemporaine, pour que la paix, chaque jour, gagne du terrain. »

Les enjeux de ce « Forum de Paris pour la Paix » sont très importants. En effet, comme les organisateurs le soulignent, il est temps de faire quelque chose face à la situation de dégradation de la coopération internationale, à même temps que les périls géopolitiques montent et le populisme brise les ressorts de l’action collective. « Les espaces démocratiques reculent et les inégalités s’aggravent. Les dépenses militaires augmentent alors que le budget des Nations unies démunie. Les droits de l’Homme sont bafoués. La justice internationale est remise en cause. Internet devient une jungle dominée par les hackers, les propagandistes et les prédateurs de données. Et nous perdons la bataille contre le réchauffement climatique, ». Ce tableau apocalyptique ainsi brossé commande des actions agissantes. D’où la pertinence de la tenue de ce Forum qui est déjà attendu. Car celui-ci vise à contrer ces évolutions, tout en rassemblant toux ceux, Etats et société civile, « qui croient encore que l’action collective, le multilatéralisme et la bonne régulation des biens publics mondiaux est notre seule chance de relever les défis communs et de maintenir de la paix. »  

Il faut rappeler comme l’ont fait le président français Emmanuel Macron et tous ceux qui œuvrent pour donner corps à cette initiative méritoire que : « La paix n’est pas seulement la suspension de la guerre. C’est tout ce qui concourt à faire baisser les tensions internationales : la coopération qui atténue la concurrence pour les ressources rares, les institutions qui canalisent les rivalités de puissance et permettent de mieux gérer les biens publics mondiaux, la justice qui apaise les rancœurs, la régulation qui répond aux nouveaux abus de pouvoir  ou aux inégalités nées de la mondialisation. »  Autant de raisons pour que le rendez-vous parisien soit très couru, le monde étant traversé aujourd’hui, du nord au sud, de l’est à l’ouest des crises protéiformes qui menacent la paix et même sa cohésion. Le président de la République de France, Emmanuel Macron, cherche à déblayer, à travers ce Forum, un chemin vers la paix mondiale que les autres leaders politiques et dirigeants devraient suivre.

Joseph Ntsama Mbarga 

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