Barrages hydroélectriques et voies de communication

Les bases en bonne place

 

Des logements sociaux décents

Un réseau routier en plein essor

Une vue panoramique sur le 2e pont sur le Wouri

Entre Lom-Pangar, Mekin, Memve’ele, le Port Autonome de Kribi et les grands axes routiers, l’amélioration des conditions de vie des populations est sur les rails.

Pour améliorer l’offre énergétique du Cameroun, le président Paul Biya a choisi de miser sur la construction de nombreux barrages hydroélectriques dans le pays, à travers le Plan de développement du secteur en énergie (PDSEN). Et les résultats sont là. On est passé de 900 Mw en 2011 à 1442 Mw en 2018, soit une augmentation de la puissance installée de plus de 60%. Le dernier septennat du président de la République, baptisé « Septennat des grandes réalisations » a donc été marqué par l’accroissement de l’offre énergétique d’environ 550 Mw. Un pas de plus vers l’amélioration des conditions de vie des populations qui est d’ailleurs l’un des 10 axes majeurs de son projet de société présenté lors de la dernière élection présidentielle du 7 octobre dernier. Auréolé de sa légalité et de sa légitimité, le chef de l’Etat va s’employer à poursuivre ce qu’il a si bien commencé.

Il faut reconnaître que les bras séculiers de l’implémentation de ces barrages sont principalement les directeurs généraux de ces entreprises qui n’ont de cesse de voir la fin des chantiers de ces infrastructures et leur mise en service définitive. C’est ainsi que la Mekin Hydroelectric Development Corporation, pilotée par son Directeur général Frédéric Biya Moto, a beaucoup œuvré dans la construction du barrage hydroélectrique de Mekin, situé à cheval de trois régions à savoir le Centre, l’Est et le Sud. Construit grâce à la coopération chinoise, le barrage est prêt. Il ne reste plus que sa mise en service.

Il y a également le barrage hydroélectrique de Memve’ele dont l’un des pilotes reste Dieudonné Bisso qui y a été depuis la conception du projet. Aujourd’hui, avec la rallonge budgétaire issue de l’emprunt obligataire du 9 novembre dernier, l’infrastructure sera prête cette année 2019 . Elle n’attend que la fin de la construction de la ligne d’évacuation d’énergie pour livrer ses 211 Mw. Sans oublier le barrage de Lom-Pangar avec ses 170 Mw de puissance additionnelle pour appuyer les barrages de Song-Loulou et d’Edea dont Théodore Nsangou, le Directeur général d’Electricity Development Corporation (EDC), visite régulièrement le chantier.

A côté de cela, le chef de l’Etat a mis en place le programme thermique d’urgence qui compte les centrales thermiques d’Ahala, de Mbalmayo, d’Ebolowa et de Bamenda. Quant à la centrale à gaz de Kribi, elle apporte une puissance additionnelle de 216 MW au réseau interconnecté sud, permettant ainsi de réduire drastiquement les délestages dans le pays. Les chantiers de barrages de Nachtigal (pour lequel les financements sont bouclés) et de Birni Warack s’inscrivent aussi dans cette mouvance.

A côté de ce déploiement impressionnant pour résorber le déficit énergétique au Cameroun, il y a les infrastructures de communication devant faciliter le transport des biens et des personnes tant au niveau national, régional qu’international. C’est ainsi que l’Etat a lancé la première phase de la construction de l’autoroute Yaoundé-Douala. Idem en ce qui concerne les routes Mora-Dabanga-Kousseri et Mbere-Ngaoundéré, l’autoroute Kribi-Lolabe. Tandis que les axes Bamenda-Batibo dans le Nord-Ouest et Kumba-Mamfé dans le Sud-Ouest sont terminés. D’ailleurs, pour le bon suivi des chantiers en cours, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, effectue régulièrement des descentes sur le terrain afin de s’assurer de l’avancement des travaux.

En ce qui concerne le complexe industrialo-portuaire de Kribi, Patrice Melom, son Directeur général, s’est appliqué à rendre la structure fonctionnelle en attendant son inauguration. Près de 100 navires y ont déjà accosté et les recettes douanières ont augmenté grâce au lancement des activités commerciales de cette infrastructure le 2 mars 2018. Dès fin 2018, les recettes attendues s’évaluent à 2,5 voire 3 milliards de Fcfa par mois. La machine tourne donc à plein régime. Les deux terminaux sont désormais exploités.

Sur le plan aérien, la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires et leur modernisation se poursuivent. La compagnie aérienne nationale Camair Co dessert les lignes intérieures et régionales en Afrique et les aéroports internationaux de Nsimalen, Douala et Garoua répondent aux normes de l’OACI. Tout ceci est la preuve à suffisante que le Cameroun est un vaste chantier comme l’avait déjà relevé le chef de l’Etat, Paul Biya. Et la dynamique va se poursuivre en s’intensifiant même dans l’optique de l’émergence économique à l’horizon 2035.

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