Une amazone au service du développement urbain

Nouvellement promue ministre de l’Habitat et du Développement urbain, elle doit pouvoir beaucoup innover afin de rendre la ville camerounaise plus vivante et plus attrayante.

 

Le dynamisme de la gent féminine honoré

Crise de logements sociaux, absence de plan d’urbanisation futuriste, déficit d’infrastructures sociales de base, désordre et anarchie dans le périmètre urbain ainsi que le redéploiement de tous les chantiers urbains liés à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations dont le glissement de la date par la Caf situe l’évènement en 2021. Tel est globalement le clavier sur lequel va pianoter la nouvelle ministre ; question d’avoir le privilège de reconfigurer la ville camerounaise du futur. Ketcha Courtès aura pour impératif majeur, la transformation du paysage urbain national. Principale difficulté, la flambée démographique d’une population urbaine devenue de plus en plus exigeante. Le système d’urbanisation est obsolète, donc retardataire par rapport aux réalités socioéconomiques. Le défi de renverser la tendance qui échappe toujours au genre masculin, vient de consacrer une dame comme orfèvre de l’innovation urbaine.

Le développement de l’espace urbain s’écrit en majuscules avec cette grosse surprise du gouvernement du 04 janvier 2019. Célestine Ketcha Courtès, très introduite dans le giron électif (Maire) et des milieux d’affaires, aucun pronostic ne la prédisposait à la charge ministérielle jusque-là. Paul Biya est allé la dénicher dans son Bangangté natal où elle officiait comme magistrat de l’exécutif municipal. Tout au moins, elle a le sens de la ville. Bangangté est une cité de référence. Elle trône à la tête de la salubrité au Cameroun dans sa posture de ville la plus propre. La percée fulgurante de l’actuelle Minhdu à l’international dans le sillage des maires femmes en Afrique centrale, constitue également l’un des atouts séducteurs de Madame la ministre pouvant reconfigurer sensiblement l’environnement urbain national. Il y a aussi le phénomène du Projet de 10 000 logements sociaux qui ne risque d’être effectif, qu’au moment où le Cameroun aura besoin de loger 100 000 ou un million de sans-abris dans nos villes. Défi en plus duquel, il faut ajouter la solution durable à la mobilité urbaine, la prévention des catastrophes en milieu urbain, la lutte contre le désordre et l’anarchie entre autres. Le maçon se juge au pied du mur. Il faut éradiquer le définitivement provisoire, l’insalubrité et la pollution dans l’environnement urbain.

N. Z. E.

 

 

 

 

 

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