Un ‘‘chef de terre’’ aux Transports

Ses états de services à la préfectorale ont certainement pesé lourd surs la balance pour sa promotion à ce poste stratégique.

 


 
La touche de l'autorité administrative attendue.

 

Né le 5 juin 1970 à Foumban, El Hadj Nji Njoya Zakariaou est nommé ministre délégué auprès du ministre des Transports alors qu’il était à la tête du département du Mayo-Louti depuis moins de deux ans. C’est en fait le 17 mars 2017 que cet administrateur civil principal bénéficie du décret qui faisait de lui le préfet de ce département de la région du Nord. Comme nombre de ses collègues du gouvernement ayant eu la même baraka de faire partie de la dernière combinaison gouvernementale du président Paul Biya, celui-ci a tenu, au premier chef, de la plus belle des façons, à rendre grâces à Dieu.

« Gloire à Dieu Tout-Puissant et très Miséricordieux. Mes yeux sont larmoyants de gratitude à l’endroit du chef de l’Etat, Paul Biya, qui a jeté son dévolu sur ma personne comme ministre délégué auprès du ministre des Transports. Je voudrais lui exprimer toute ma profonde gratitude pour cette marque avérée de confiance. Mon engagement est total à servir le chef de l’Etat avec dévouement et détermination », dira-t-il au micro d’un confrère.

En effet, ce n’est pas de manière inaperçue que cet énarque est passé partout où il était appelé à servir la nation. On retient de son magistère à Douala 3e, zone industrielle, du 18 janvier 2011 au 13 mars 2017 la chasse donnée, en tant que sous-préfet de cette circonscription qui sert de refuge aux chefs d’entreprise ripoux ou véreux. Il a fait montre de la même rigueur quelques années avant à Nkongsamba. Selon des sources concordantes, ce chef de terre est parvenu grâce à sa poigne et à sa pugnacité à contribuer avec efficacité et efficience « à la restauration de l’autorité de l’Etat à Isenguele-Bakassi, pour avoir été sous-préfet de cet arrondissement de 2006 à 2008 ».

Le nouveau ministre délégué auprès du Mintransport est un diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), de l’année 2000. Il a également dans son escarcelle académique des parchemins obtenus à l’Institut international de Droit humanitaire de San Rema en Italie et de l’Ecole nationale d’administration (Ena) de Paris. Ce n’est d’ailleurs pas tout. L’ancien cop’s de l’Université de Yaoundé est titulaire d’une maîtrise en sociologie politique. C’est donc une tête bien faite qui débarque à ce poste avec la détermination de produire des résultats, afin de ne pas trahir la confiance que le chef de l’Etat a placée en lui.

Aimé Akam

 

 

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