Cameroon investment forum 2019

Gabriel Dodo Ndoke vante le potentiel industriel camerounais

Représentant personnel du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, au Cif 2019, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) a appelé les investisseurs étrangers à s’intéresser davantage à son pays qui leur offre plusieurs opportunités d’affaires dans le secteur industriel.  

 

Pendant trois jours, du 27 au 29 novembre dernier, s’est déroulée à Douala, sous le thème : « Industrialisation à travers l’import-substitution », la troisième édition de la Camerooninvestment forum (Cif). C’est le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke, qui représentait le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, à l’ouverture de ce grand rendez-vous d’affaires. Ce sémillant membre du gouvernement, tout en indiquant l’opportunité et l’importance de cette rencontre des investisseurs, des entreprises et des opérateurs économiques, a tenu à montrer aux participants venus de l’étranger éminemment, les opportunités d’affaires que leur offre le Cameroun qui est un véritable vivier industriel. Comme il l’a souligné dans son discours de circonstance, notre pays a « un riche potentiel et offre de multiples opportunités d’affaires pour les investissements dans divers secteurs de l’industrie nationale. »

 

 

Ce ministre, qui justifie d’extraordinaires états de service dans la haute administration camerounaise, a salué la tenue de cet événement qui a lieu tous les deux ans et qui occupe une place de choix dans l’agenda économique du pays.  Le Cif, dira-t-il, permet de « mettre les participants dans un cadre d’échanges, de concertations et des relations d’affaires. Le paradigme qui sous-tend le thème de cette année est l’extraversion pernicieuse de l’économie camerounaise dont l’une des conséquences majeures est la saignée considérable et progressive des devises due à l’importation des produits alimentaires de première nécessité qui s’élève jusqu’en 2018 à plus de 700 milliards de nos francs, représentant ainsi plus de 20% du total des importations ».

Principal objectif

En effet, organisé par l’Agence de promotion des investissements (Api), le Cif est, comme le soulignait le ministre Gabriel Dodo Ndoke, en phase avec les préoccupations majeures du gouvernement, engagé au quotidien, sous l’impulsion du chef de l’Etat, à faire du Cameroun à l’horizon 2035 un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité. Son principal objectif cette année était « d’identifier à partir du partage des échanges avec les participants venus d’autres pays les raisons du déficit de la balance commerciale, en suscitant à travers un environnement propice, la mobilisation des investissements productifs, en vue du développement des chaînes de valeurs utiles des filières clés. » Pour cette édition, les filières de croissance choisies étaient la riziculture, la maïsiculture et l’aquaculture.

Par ailleurs, il faut noter que l’émergence projetée à l’horizon 2035 a pour boussole le Document stratégique pour la croissance et l’emploi (Dsce) adopté en 2009 mise en œuvre depuis 2010, actuellement en cours de reformulation. En ce qui est du secteur industriel arc-bouté sur le Plan directeur d’industrialisation (Pdi), le chef de département ministériel a prôné, à l’occasion de ce forum, une croissance économique accélérée et soutenue à travers un accroissement de la production domestique et une transformation locale accrue de celle-ci.

 

 

Plateformes d’échanges

Au demeurant, le Cif s’inscrit dans le sillage des conférences, rencontres avec des partenaires, ateliers et bien d’autres plateformes d’échanges en vue de la promotion de l’industrie au Cameroun qui sont régulièrement organisés dans ce pays. Toute chose qui montre la détermination du gouvernement à booster l’industrie pour en faire un véritable pilier de l’économie nationale. Ce qui justifie d’ailleurs l’hyperactivité du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, ce, depuis qu’il a pris les rênes de ce névralgique département ministériel. Par exemple, la vulgarisation du Pdi qui est un véritable instrument de développement de l’industrie camerounaise et que devraient s’approprier les différentes administrations concernées par le secteur industriel est l’une de ses principales priorités.

Le ministre Gabriel Dodo Ndoke  a déjà engagé «  les différents acteurs impliqués, à tout mettre en œuvre afin d’assurer la valorisation économique des différents piliers consacrés par le Pdi», car comme soutiennent les experts. Le Pdi appelé à traduire dans la réalité l’ambition de faire du Cameroun un pays émergent en 2035. Et ces experts de conclure  qu’il s’agit d’un instrument qui devient la boussole de l’action gouvernementale pour assurer, de manière méthodique et rationnelle, l’industrialisation du Cameroun avec en ligne de mire l’entrée de celui-ci dans le giron des pays émergents à l’horizon de temps indiqué.

 

Joseph MbargaNtsama

 

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