Sommet Afrique-Monde Arabe

Le Cameroun valablement représenté

Le quatrième sommet Afrique-Monde Arabe s’est tenu à Malabo du 17 au 23 novembre 2016. Le Président Paul Biya y était représenté par le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la Coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum.

 

Le sommet de Malabo en Guinée Equatoriale, aurait dû être un moment d’échanges économiques  et de coopération entre l’Afrique et le monde Arabe. La suite du sommet de 2013 tenu au Koweït. Le continent Noir ne pouvait légitimement bouder de telles  opportunités quand on sait que le Monde Arabe est riche et ne demande qu’à partager sa prospérité avec l’Afrique. Ainsi, fort de cette conviction le Cameroun a naturellement confirmé, par sa présence, sa participation à ces assises de la capitale Equato-guinéenne.

 Les promesses non tenues des fleurs

Près de 70 pays étaient pressentis pour participer à ce sommet mais à l’arrivée, seule une vingtaine de délégations a fait le déplacement en terre Equato-guinéenne.  Cette sous-représentation des Etats en elle-même constituait déjà un échec de ces assises. En dehors de cette participation mineure, des sujets politiques ont fini de plomber cette rencontre entre l’Afrique et le Monde Arabe, représenté par le président de la ligue Arabe en personne. La question de la reconnaissance de la République Arabe Sahraoui Démocratique par l’Union africaine a fortement heurté le Maroc candidat à la réintégration dans l’Union africaine. Le royaume chérifien a fait de l’éviction  du Sahara occidental une condition sine qua non  de sa participation effective au sommet de Malabo. L’intransigeance de l’Union africaine à ne pas écarter la République Arabe Sahraoui Démocratique du sommet a poussé le Maroc à claquer la porte entraînant dans son sillage d’autres Etats avec qui il partage les mêmes convictions sur la question de l’indépendance de cet Etat désertique. En dehors de ce casus belli, le conflit israélo-palestinien s’est aussi invité à ce qui peut valablement s’appeler une foire politique.

La neutralité du Cameroun

Le représentant du chef de l’Etat le ministre Adoum Gargoum a réaffirmé la neutralité du Cameroun sur ces questions  politiques qui ne conduisent, en fin de compte, qu’à la marginalisation du continent Noir. Le Cameroun se pose en promoteur de la paix, sans parti pris ni position tranchée, mais toujours en clin à rechercher des compromis bénéfiques avec tous les partenaires au développement. Fin diplomate le ministre Adoum Gargoum a fait valoir ce point de vue auprès de tous les représentants des Etats et des organisations aux travaux de Malabo. Avec plus de dix ans au service de la diplomatie camerounaise au très haut niveau, le ministre Adoum Gargoum a fait entendre la voix du Cameroun et montré la voie que le pays de Paul Biya entend choisir pour son développement propre et celui de l’Afrique.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Mfegue Etoa.

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