Sommet Afrique-Monde Arabe

Le Cameroun valablement représenté

Coup d’encensoir à Madame  Constancia Mangue Nsue d’Obiang

Pour sa contribution sans réserve à la cohabitation entre les religions musulmane et chrétienne, la première dame vient d’être honorée à Malabo.

 

   

   C’est la présidence équato-guinéenne qui était le théâtre de la cérémonie de remise du prix à la première dame, Mme Constacia Mangue Nsue d’Obiang, par une Ong de promotion de l’Islam « de paix ». Une reconnaissance pour l’épouse du président de la République de la Guinée Equatoriale, ses actions en faveur de la paix et particulièrement de la cohabitation pacifique entre les religions musulmane et chrétienne.  Il s’agit notamment de la construction d’une mosquée par dame Constacia Mangue Nsue d’Obiang qui, pourtant, est d’obédience chrétienne. Une initiative ayant une grande portée sociale, qui a été saluée de concert par les populations et les organisations non gouvernementales.

En l’absence de la première dame, c’est le ministre d’Etat, Evuna, homme lige du président Obiang Nguema, qui s’est chargé de recevoir ce prix. Un prix qui vient s’ajouter dans l’escarcelle déjà assez fournie des distinctions honorifiques de cette dame. Celle-ci a reçu, il y a trois ans, au siège des Nations Unies à New York, le prix des « Objectifs du millénaire pour le développement de la femme 2013 » de l’organisation « Voces de las Madres Africanas ». Une reconnaissance que la présidente a dédiée à tous les enfants et toutes les femmes de la Guinée Equatoriale. De fait déclarait-elle : « Au nom de tous les enfants et de toutes les femmes de Guinée-Equatoriale. Je suis heureuse d’avoir mérité tant de reconnaissance. Les enfants et les femmes sont le noyau de la société, le présent et l’avenir de tous les pays. »

Ce sont en fait les œuvres abondantes de cette dame en faveur des couches sociales défavorisées et vulnérables, notamment les handicapés ou encore les malades du sida ; son implication dans l’éducation, l’émancipation de la femme africaine en général, qui militent pour sa reconnaissance internationale. On ne saurait parler des entreprises sociales de cette philanthrope sans jeter un coup de projeteur sur ses actions dans le domaine de la santé, avec par exemple la construction de plusieurs formations hospitalières dans son pays. Dans la même veine, ne faut-il pas rappeler que cette dame a toujours été en première ligne lorsqu’il s’agit de la solidarité internationale, comme cela était le cas en Centrafrique où, pour soutenir le gouvernement de ce pays, celle-ci y avait fait parvenir un cargo plein de médicaments et de vivres ? Le même élan de cœur était manifesté à la faveur du Japon, de Cuba, d’Haïti ou encore des Etats-Unis. Et comme rappelait fort opportunément un homme de média :« Ces gestes de cœur au-delà des frontières de la Guinée-Equatoriale lui ont fait coller le petit nom de Maman internationale ». 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Joseph Mbarga Ntsama.

 

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