« Pour ma part, aussi longtemps que le président Paul Biya se sentira la force de gouverner, les Camerounais devraient l’accompagner afin qu’il mène à bien les dif­férents chantiers engagés. "»
Jules François Famawa, opérateur économique et parrain de l’évènement et porte-étendard de la jeunesse

J'ai accepté de contribuer à l’organisation de cette cérémonie de Contrat social, dès lors que le coordonnateur natio­nal de l’Association de la jeunesse ré­publicaine du Cameroun (AJRC) qui a nourri cette initiative, m’a clairement donné ses motivations. Il était ques­tion de réunir autour de lui des jeunes rêveurs, et si possible de les engager à soutenir le président Paul Biya. Ce qui m’a d’ailleurs flatté ce d’autant plus que c’est dans cette optique que j’ai créé l’AJAC. Le chef de l’Etat ayant fait de la paix, la sécurité et l’émer­gence du pays ses priorités. Il faut dire que mon histoire avec l’AJRC ne date pas d’aujourd’hui. De concert, l’année dernière nous avons procédé à la construction de 21 forages à tra­vers le triangle national. Nous étions dans le Nord-ouest et le Sud-ouest également pour donner de l’eau pota­ble aux populations, parfois en tenue du Rdpc sans que cela ne nous cause des problèmes, malgré l’insécurité qui y règne.

Aujourd’hui nous sommes en cam­pagne pour le plébiscite du président, Paul Biya, qui, à l’aune de mesures républicaines prescrites pour la sortie de crise dans la zone anglophone, nous a montré que mieux que qui­conque, il reste l’homme de la situa­tion. Les deux semaines que je consacre à la campagne visent à re­cadrer la jeunesse, à lui tenir un lan­gage de vérité, pour qu’elle ne tombe pas dans le piège des vendeurs d’illu­sions. Contrairement à ce qu’ils veu­lent faire croire, diriger un pays comme le nôtre n’est pas une siné­cure. Il faut avant tout de l’expé­rience. Je peux me permettre de donner à mes jeunes frères des conseils, à partir de mon expérience personnelle. Pendant les 19 ans que j’ai passés en Amérique du Nord, aucun pays n’est marqué par des dis­parités dans l’opposition comme l’est le cas de notre pays, toutes choses qui montrent sa facticité. Comment peut-on penser donner la responsabi­lité de ce pays à quelqu’un comme Cabral Libii, qui, je m’en doute, a déjà signé un chèque de 5 millions de FCFA. I’m a success story. Mon his­toire doit inspirer la jeunesse. Avant d’arriver au niveau où je me trouve aujourd’hui, ici à Douala j’ai vendu les jus, j’ai porté les bagages à l’aéro­port. Et puis j’ai pensé à moi-même et à mon pays, dans mon rêve je me suis lancé dans l’aventure, après il fallait rentrer travailler pour ce même pays. Le rêve est permis, mais il doit être réaliste.

Le Contrat social que nous allons scel­ler aujourd’hui, faisons en sorte qu’il soit accepté par le chef de l’Etat, car nous irons le lui remettre à Etoudi au soir du 07 octobre prochain. Ce sep­tennat qui débute dans quelques jours est un septennat “jeunes’’. Ils sont libres ceux qui pensent que ce sera le dernier de notre président, même s’ils ne sont pas Dieu. Pour ma part, aussi longtemps que le prési­dent Paul Biya se sentira la force de gouverner, les Camerounais devraient l’accompagner afin qu’il mène à bien les différents chantiers engagés. Au­jourd’hui, la jeunesse devrait s’en fé­liciter, ce d’autant que plusieurs Camerounais de cette frange sociale sont nommés dans les hautes ins­tances de la République. Sans préten­dre à l’exhaustivité, je peux citer le Pca de l’hôpital général de Yaoundé, le SED, le directeur général de Ca­mair-Co... La jeunesse est capable de plusieurs choses et elle a une place de choix dans la société camerounaise, de même qu’elle bénéficie d’une at­tention particulière du président de la République : c’est le message que nous voulons faire passer à Douala aujourd’hui. Plusieurs doléances de la jeunesse seront consignées dans le Contrat social que nous ferons parve­nir au chef de l’Etat après l’avoir porté à la victoire le 07 octobre.

Cette action n’est pas factuelle ou simplement de circonstance. Ceux qui ont suivi à travers les chaînes de télé le coordonnateur national de l’AJRC savent que je suis au Cameroun de­puis 2015, et que c’est depuis 2017 que nous menons des actions. Le Contrat social vient à point nommé au moment où la campagne électorale est en train d’être lancée. Avant de soutenir le président Paul Biya, l’AJRC et l’AJAC ont travaillé en synergie par-tout, dans la zone anglophone où en plus du projet forages nous avons dis­tribué des kits scolaires dans les écoles, soit environ 4 800, comme d’ailleurs dans tout le pays, ceci sans tambour ni trompette. Ce n’est d’ail­leurs pas tout, nous allons continuer dans la même lancée. Nous sommes de concert avec l’Ojrdpc et tous les jeunes Camerounais qui croient comme nous en l’avenir radieux de notre pays, et de ce fait nous exhor­tons nos frères de sortir de la clan­destinité et de tourner le dos à la violence et à tous les comportements qui n’honorent pas le Cameroun.’’

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