Les vendeurs d’illusions qui racontent qu’ils vont changer ce pays par un coup de baguette magique, c’est faux et archifaux. Il ne faut donc pas les écouter »
Auguste Essomba Asse, président national Ojrdpc et membre de la commission nationale de coordination de la campagne présidentielle du Rdpc.
“Je voudrais tout d’abord faire savoir aux jeunes, qu’il y a deux types de candidats à l’élection présidentielle : un candidat qui a consacré sa vie à servir le Cameroun et huit candidats qui veulent se servir du Cameroun. C’est la première chose. La deuxième chose, c’est que nous, les jeunes, devrons accepter d’apprendre auprès de ceux qui maîtrisent, pour parvenir à maîtriser également. De ce fait, il faut accepter d’aller à l’école pour apprendre. La situation socio-politique et sécuritaire actuelle de notre pays est connue de tout le monde. Lorsqu’il y a la tempête, il faut un capitaine expérimenté pour que le navire ne chavire pas. Aujourd’hui parmi tous les candidats, le seul, le vrai, le capitaine le plus expérimenté est le président Paul Biya. Je voudrais qu’on sorte des esprits qu’il y a un conflit générationnel au Cameroun, c’est faux. Le travail que le chef de l’Etat abat, c’est pour la jeunesse camerounaise, et se fait de plus en plus avec elle. Après que la jeunesse ait plébiscité le président Paul Biya le 07 octobre, elle se rendra compte du travail qui a commencé depuis.
Qui pouvait imaginer qu’à 42 ans on pouvait retrouver un Camerounais président du Conseil d’administration d’une méga structure comme l’hôpital général, c’est bien mon cas. Et ce sont les choses qui vont courir les rues désormais. J’ai examiné les projets de société entre guillemets des autres candidats, très sincèrement, ceux-ci disent des choses qu’ils ne savent pas et ne comprennent pas. Ils semblent n’avoir aucune maîtrise de la réalité par rapport à la gestion d’un Etat moderne. Qu’ils arrêtent de mentir à des jeunes Camerounais dans l’intention de les amener à leur accorder leur adhésion. La jeunesse camerounaise est suffisamment émancipée pour ne pas tomber dans le piège de ces vendeurs de chimères. En ces moments, qui mieux que le président, Paul Biya, connaît le Cameroun ? C’est un homme qui reçoit quotidiennement une fiche de renseignements. Donc il connaît tous les tenants et les aboutissants, même les non-dits de chaque situation que nous vivons. Comment certains peuvent prétendre supprimer les impôts qui constituent l’essentiel de notre budget et construire notre pays ? Dans la théorie économique, c’est impossible. La structure de notre économie est telle que les grosses recettes viennent des impôts, au cas où on les diminue, alors l’Etat n’aura plus de ressources.
Nous jeunes qui avons fait le déplacement pour nous rendre ici au stade, est-ce que nous pensons qu’au-delà des slogans de certains candidats, ils ont des garanties d’un avenir prometteur ? J’aime tenir le langage de vérité aux gens. Avant de demander ce qu’on doit faire de vous, faites l’effort d’être vousmêmes une valeur sûre. Comme l’avait dit un ancien membre du gouvernement : « un bon joueur ne manque pas d’équipe. » Un jeune bien formé, pétri d’expérience et de compétence finit par trouver son gagne-pain. L’erreur que nous commettons dans notre pays est de penser que tout le monde devrait travailler dans l’administration. Que non ! C’est l’initiative privée qui tire le développement. Lorsque le chef de l’Etat nous dit qu’il faut entreprendre, c’est le vrai message qu’il nous donne. Je suis resté fidèle à une pensée de Martin Luther King qui dit que « Si vous êtes un balayeur, balayez de telle manière que ceux qui viendraient à passer après que vous ayez fini de balayer puissent s’exclamer d’admiration : Ah, celui qui a balayé ici est un excellent balayeur ». L’Etat fait déjà beaucoup, mais devrait faire davantage. Posons-nous la question : estce qu’à pourcentage de réalisation, je réalise autant que l’Etat essaye de le faire ? Si je réalise à 80% et que l’Etat m’apporte 20% simplement, ça fait que j’explose. C’est ce que nous devons dire aux Camerounais. C’est le langage de vérité. Les vendeurs d’illusions qui racontent qu’ils vont changer ce pays par un coup de baguette magique, c’est faux et archifaux. Il ne faut donc pas les écouter.”