La campagne électorale du 07 octobre 2018 a officiellement été lancée à Sangmélima par le président de la commission départementale de coordination de la campagne du Rdpc dans le Dja-et-Lobo, Louis Paul Motaze. Un
vote plébiscite a été promis à Paul Biya, naturellement par le sang et le coeur.

Le meeting de Sang­mélima n’avait pas d’autres enjeux que celui de plébisciter le can­didat Paul Biya le 07 octo­bre 2018. Pourtant rien n’a été laissé au hasard par le parti au pouvoir et par les personnalités présentes dans le chef-lieu du dépar­tement du Dja-et-Lobo, au premier rang desquelles le ministre Louis Paul Motaze, par ailleurs président de la commission départe­mentale de campagne. A ses côtés se trouvaient réunies sur la même tri­bune et commises pour le même objet à savoir, la ré­élection de Paul Biya, le di­recteur du cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo, le ministre Georges Elanga Obam pour les têtes d’af­fiche, et certains autres ministres en retrait du gouvernement dont Edouard Akame Mfoumou et surtout Edgard Alain Mebe Ngo’o.


Ce fut un moment festif à Sangmélima. On avait du mal à se croire en cam­pagne électorale présiden­tielle et pour cause ; artistes, humoristes, et groupes de danses traditionnelles clamaient dans leur art respectif la victoire du candidat Paul Biya. La fête, sur les terres natales de Paul Biya n’envisageait en aucun cas la défaite. Le Dja-et-Lobo se donnait entièrement pour son fils Paul Biya. Une inclination naturelle, filiale et cosmo­gonique vers celui des neuf candidats à être rat­taché à ce département par le cordon ombilical au propre comme au figuré.
Reconduire Paul Biya à la présidence de la Répu­blique était donc et le sera encore pour les popula­tions du Sud en général et pour le Dja-et-Lobo en particulier un devoir pa­rental, génital même. Le Dja-et-Lobo sait mieux que toute autre circons­cription administrative au Cameroun, qu’il est et sera comptable de la politique de Paul Biya et devra en payer le prix une fois Paul Biya évincé et surtout si le bilan est négatif, rien ne sera épargné à ses popula­tions lorsque l’après Biya sonnera. Il faut donc retar­der l’échéance le plus pos­sible. Cela passe par une mobilisation exceptionnelle derrière Paul Biya.

Rien n’est gagné d’avance


Parce qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance avant d’avoir mis le bulle­tin dans l’urne, Louis Paul Motaze a fort opportuné­ment rappelé à ses frères et sœurs qu’il faut éviter la paresse, l’indolence et l’inaction pour se mettre résolument en marche et en rangs serrés vers les bureaux de vote pour met­tre chacun le bulletin por­tant l’effigie de Paul Biya dans l’urne, le 07 octobre 2018. C’est là que la vic­toire se gagne et non dans les danses...
Un message bien reçu et qui a retenti comme la cloche qui sonnait la fin de la récréation et remobili­sait les uns et les autres vers l’objectif majeur qui est la réélection du candi­dat Paul Biya. Il soulignera qu’avec son intime filiation avec le président Biya, le Sud compte aussi les grandes réalisations dont il a bénéficié. Il est donc pour le Sud, selon Louis Paul Motaze, un candidat de cœur et de raison.
Mfegue Etoa

Pin It

Publicités

Annonce

Message

Evènementiel