Par un ouvrage en deux tomes de luxe contenues dans un coffret, le DCC adjoint à la présidence de la République magnifie le chef de l’Etat et son action, loue l’apport de Chantal Biya, qui tous deux l’honorent de leur affection et de leur haute confiance
Préfacée par le Ministre Directeur du Cabinet civil à la Présidence de la République, l’œuvre d’Oswald Baboke commence avec Les Septennats du Président, qu’accompagne Paul Biya : les Grandes Réalisations. La présentation officielle de ces deux livres a eu lieu ce vendredi 21 septembre au Hilton hôtel de Yaoundé, en présence d’une brochette de personnalités parmi lesquelles plusieurs membres du gouvernement, Ferdinand Ngoh Ngoh, proche collaborateur de l’auteur à Etoudi, d’une assistance nombreuse ayant en arrière-plan une flopée d’étudiants. Eloquente traduction du désir des organisateurs d’associer à l’événement la jeunesse, elle qui sera appelée à prendre la relève.
Diplomate formé à l’IRIC puis à Tours en France, le Ministre plénipotentiaire Oswald Baboke qui a toujours travaillé au Palais de l’Unité, confia avoir trouvé en le couple Biya la source de son inspiration, et qu’il s’est dès lors agi pour lui d’un agréable devoir : celui de s’acquitter de cette « dette morale filiale, affective et intellectuelle ». Rappelant que ces publications ne constituent point son entrée en littérature puisqu’il eut par le passé à publier Lettre à la Réunification, il remercia le couple présidentiel de l’avoir ainsi admis dans son proche entourage. Cet adoubement lui aura permis de découvrir, côté cour et côté jardin, deux conjoints au destin exceptionnel, dont il ne pouvait que rendre témoignage. La sortie officielle de cette double édition était programmée pour la fin de l’année dernière, révéla l’auteur. Et si elle aura été retardée pour cause de rigueur technique, l’on ne peut que se féliciter qu’elle survienne la veille même de l’ouverture de la campagne électorale en vue de la présidentielle, scrutin qui place le personnage de ces essais en pôle-position. Cette heureuse coïncidence ne pouvant faire d’une telle double parution qu’un instrument de poids pour convaincre les électeurs à faire ce qu’il appela « le choix de l’avenir », celui de « Paul Biya, l’homme de la situation ». Homme dont la grande piété est connue, à qui le Seigneur a prêté une épouse, Crescence (puisqu’Il l’a comme Pasteur à Son service en lui ayant donné la possibilité de faire paître Ses brebis) M. Baboke ne manqua pas de solennellement exprimer sa profonde gratitude à sa tendre moitié, elle qui aura trouvé les moyens nécessaires au financement de cette initiative éditoriale.
A sa suite, le programme prévoyait 4 interventions, autant de notes de lecture suivant la sensibilité et la perception de chacun de ces panélistes. D’abord celle du Minesup, qui retira à La Bruyère le pouvoir d’affirmer que « Tout a été dit, et nous venons trop tard ». L’œuvre d’Oswald Baboke, autant dans sa forme que son fond, étant un trésor nouveau à découvrir, véritable bijou sur le « chef-d’œuvre de la providence » qu’est selon lui le président de la République. Notamment par le fait que c’est pour la première fois qu’un double ouvrage est publié sur Paul Biya. Il salua l’originalité de la démarche portant ces essais des plus accomplis sur le plan du graphisme, s’arrêtant sur le choix des caractères d’or imprimant la couverture, sur la symbolique des figures géométriques pyramidales qui en ornent le frontispice.
Futur succès de librairie
A propos du titre il appela à distinguer la calligraphie spéciale utilisée pour écrire le patronyme du chef de l’Etat, l’infographie ayant superposé le nom et le prénom, ce qui marque une dynamique de continuité. Ensuite il porta son jugement averti sur la «langue simple, incisive, élégante ». Sa qualité de sémiologue lui permettant de prendre la pleine mesure de la rigueur scientifique dont aura fait montre l’auteur, as-sortie de commentaires ayant toute leur pertinence. Bonifiée par sa mise en page aérée et sa riche iconographie (1 188 photos !) l’œuvre, continua le Minesup, se range dans le genre « prose poétique », la préface de Ferdinand Ngoh Ngoh pour lui « une émouvante envolée lyrique », étant à l’avenant.
S’essayant à la numérologie il fit comprendre combien le chiffre 8 -ou sa moitié 4- revenait dans la vie de Paul Biya (4 lettres chacun) semblant structurer certaines articulations de cette existence. Il vit dans le tome I « le raffinement et l’onctuosité comportementale » de Paul Biya ainsi révélée à la face du monde, et dans le deuxième volume les réalisations de grand bâtisseur qu’est le chef de l’Etat, lui « l’édificateur de la citadelle Cameroun ». L’œuvre de M. Baboke, poursuivit-il, étant si alléchante qu’elle crée le réflexe pavlovien qui pousse à parcourir et relire Les Septennats de Paul Biya et Paul Biya : Les Grandes Réalisations.
Il résuma le contenu du tome I par l’itinéraire qu’aura suivi la vie du personnage, programmé pour sortir du lot, étant parmi les meilleurs. Du primaire dans une école de la forêt équatoriale (Nden), aux vénérables campus hexagonaux comme la Sorbonne ou l’Institut des hautes études d’outre-mer, qui a formé certains dirigeants africains à l’instar de l’ancien président sénégalais Abdou Diouf. Le 1er Prix de philosophie qu’il obtint en Terminale au Lycée Général Leclerc participant de ces exceptionnels dons que détient M. Biya, qui de nos jours lui confèrent cette vision futuriste, et confortent sa crédibilité internationale. LeMinesup ne manqua pas de se pâmer sur la Première Dame, qui pour lui constitue une « valeur ajoutée » dont l’action dense reconnue de par le monde, est d’un apport non négligeable aux acquis du Re-nouveau.
Dans le tome II, il salua le répertoire évidemment non exhaustif de la consistance et la diversité des grandes réalisations portées par le chef de l’Etat, la plume acérée ayant brodé la trame des textes, la qualité et la variété des images qui en font des livres agréables à consulter, malgré leur volume. Ces ouvrages ont pour lui un très grand intérêt, du fait de la clarté de la langue qui les rend accessibles à la compréhension de tous. Une publication originale donc, richement diversifiée. D’après lui on a en effet là, grâce à M. Baboke, un document historique, l’un des meilleurs essais jamais pub liés « sur le Renouveau national et son esthète Paul Biya ». D’où la double conclusion qui s’impose : « Ce livre est à lire et l’homme Paul Biya est à élire ! », clama-t-il avec des accents de tribun. Ce qui sonna plus comme étant le judicieux conseil d’un homme éclairé, que le boniment du communicateur ou la harangue du politique.
Maître Cecilia Achang épouse Onambele, en anglais, vit davantage dans ces livres une histoire à l’eau de rose faisant rêver dans les chaumières, et s’émoustiller les échotiers. Puisqu’il n’est pas courant d’assister au mariage d’un chef d’Etat, argua-t-elle, tous (ou presque) étant déjà matrimonialement pourvus en accédant à la charge suprême. Mais par les mystères de la divine providence, souligna-t-elle, on a aujourd’hui en l’ex-demoiselle Vigouroux une Première Dame au grand cœur dont le dynamique combat pour soulager les souffrances en a fait une icône internationale. Me Achang conseilla à tout le monde de se procurer l’ouvrage, dont l’acquisition ne constituera point un investissement à perte ; disant être certaine qu’au regard des différents événements à venir pour le Cameroun, de l’organisation de la CAN 2019 à l’inauguration de certains grands chantiers menés à terme, un troisième tome ne saurait manquer d’être livré à l’appétit des lecteurs. Ce qui arracha un sourire sibyllin à l’auteur.
Le Pr Owona Nguini, toujours aussi corrosif même dans la louange, prit acte de voir le parcours de Paul Biya ainsi mis à nu, sous les diverses facettes du personnage qui est multidimensionnel, dans son existence familiale et d’homme d’Etat. Toutes choses permettant de mieux le connaitre ainsi que l’histoire de notre pays, les deux étant solidement imbriqués l’un dans l’autre, depuis plus d’un demi-siècle. On a bien là une biographie politique autorisée, analysa-t-il, et c’est d’une écriture engagée qu’en exégète, l’auteur aura autant raconté que célébré son personnage. Ce qui fait de cette publication un sûr élément de communication institutionnelle et politique, tombant fort à propos.
Voyant l’auteur comme le « glossateur-narrateur d’une aventure humaine », relevant dans l’œuvre la symbolique du chiffre 7 qui chez le chef de l’Etat est « cosmicopolitique », l’universitaire reconnut en M. Baboke le mérite de nous livrer des clés permettant de mieux décrypter la boîte noire qu’est Paul Biya. Enfin le Pr Eric Mathias Owona Nguini souhaita qu’une édition bon marché voie le jour, afin que le maximum de Camerounais puisse ainsi s’approprier une partie importante de leur histoire, un panorama de leur vécu ainsi qu’une idée de l’avenir qu’on leur prépare. Ils n’en deviendront que de meilleurs citoyens, plus responsables et éclairés dans leurs choix.
Il revint au jeune doctorant Niba Fonto, dans la langue de Shakespeare comme l’avocate, de clore les interventions. Ce qu’il fit en trouvant dans Mozart et la musique classique qu’exécutait et écoutait Paul Biya, l’influence marquante lui ayant façonné son être, dont l’ADN s’inscrit dans le calme, la patience, la persévérance. Deux livres à se procurer donc, à l’exemple de Djamila Babalé en service au Secrétariat général du Comité central du RDPC qui en acheta plusieurs exemplaires, « pour certaines de mes connaissances dont un tel cadeau fera certainement le bonheur », dit-el le.
Florian KUIPOU