La contre-offensive de la jeunesse

A 45 ans, ce fort en thèmes doit redonner vie au ministère de la Santé publique.

A 45 ans, ce fort en thèmes doit redonner vie au ministère de la Santé publique.

A la faveur du réaménagement du gouvernement du 04 janvier 2019, Malachie Manaouda est désormais le patron de la santé au Cameroun. Cet administrateur civil de haut vol succède ainsi à André Mama Fouda qui a été pendant 11 ans, ministre de la Santé publique.

Celui qui doit désormais apporter une nouvelle vision, plus dynamique dans le domaine sanitaire n’est âgé que de 45 ans et jouit déjà d’une longue carrière dans l’administration camerounaise. Major de sa promotion à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), il est bien connu des hautes sphères de l’administration. Le nouveau patron de la santé a été de septembre jusqu’en juillet 2018, Secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie ; d’août 2010 à septembre 2012, Malachie Manaouda est Secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture ; d’octobre 2013 jusqu’au 31 août 2010, il est Attaché chargé des affaires organiques à la présidence de la République.

Ce quadra est réputé pour sa rigueurr, son sérieux, sa rectitude morale, son entregent et son ardeur au travail. Il est nanti d’un doctorat of philosophy (Phd) avec la mention : honorable.

Du sang neuf pour l'opérationnalisation de la couverture santé universelle chère à Paul Biya

L’après Enam, il dépose ses valises à l’Ecole nationale d’administration (Ena) de Paris.

Qui plus est, Malachie Manaouda a étudié au Centre canadien de recherche et d’appui à la gouvernance des organisations publiques (Ccragop) qui est un organisme de droit canadien dont la mission est de promouvoir l’excellence de la gouvernance, dans le secteur public des pays en voie de développement.

In fine, Malachie Manaouda prend les commandes du ministère de la Santé publique au moment où le Cameroun est engagé dans le processus de mise en place de la couverture santé universelle (Csu). Entre autres défis à relever, la finalisation du processus de mise en route de la Csu, la réforme hospitalière, l’achèvement des constructions des hôpitaux régionaux de référence, la réhabilitation de la carte sanitaire, la lutte contre les faux médicaments, le recrutement du personnel de santé dans les formations sanitaires, la revalorisation des plateaux techniques, l'amélioration des conditions de travail du personnel santé... Un véritable challenge pour ce brillant sujet pétri d’expérience.

 

Roland Mendomo

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