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Les parents d’élèves en pâture aux ogres de l’Enseignement privé

Tout comme au primaire, les Camerounais ayant les enfants qui fréquentent les collèges ont maille à partir avec les mesures d’extorsion mises en place par les responsables de ces établissements scolaires  qui créent, chacun, son empire financier, au nez et à la barbe des autorités du pays. L’Etat appelé à voler au secours de ces pauvres hères. 

  Ecole bilingue la Fierté, l’un des bourreaux qui font des parents d’élèves leurs vaches à lait

 

« Alors que les enfants ont été congédiés, pour cause de la pandémie de coronavirus, avant même la fin du 2ième trimestre de l’année scolaire 2019-2020, les responsables de l’école que fréquentent mes enfants exigent, pour nous qui n’avions pas payé la totalité de la pension l’année dernière, de reverser le reliquat de peur de voir notre progéniture éconduite, bien qu’étant en règle cette année (sic) », peste un parent d’élèves aux abois.   C’est presque le même son de cloche au complexe ‘’La Fierté’’, où, en dépit d’effets ravageurs de la Covid-19 aussi bien sur les activités professionnelles et autres, les dirigeants n’ont pas trouvé mieux que d’augmenter la scolarité de plus d’un quart du montant de celle de l’année dernière. « On est passé de près de 160 mille par élève à plus de 200 mille. C’est trop ! Et on n’est tout de suite en vue de se demander si nous sommes dans une cour du roi Petaud où chacun fait à sa tête, fixe les montants de la scolarité comme bon lui semble. C’est grave. On attend de l’Etat qu’il nous dise combien on peut payer pour inscrire un enfant dans tel ou tel établissement. On devrait arriver au classement des établissements comme ça se fait avec les hôtels. Ceci permettra de veiller à l’application stricte des prix qui seront homologués », se fendait de déclarations un autre parent d’élèves dépité.                      

 

 

Ce cri de cœur des parents se fait davantage entendre cette année, à cause de la précarité des économies du plus grand nombre gravement grevées par la pandémie du coronavirus. Une situation pernicieuse qu’il faut décrier.  Ils sont légion les établissements privés qui restent  fidèles, depuis des années, à leur réputation de  paradis de tous les maux. Avec la bénédiction des autorités, les responsables de ces collèges et écoles primaires s’arrangent à créer des brèches de vol au grand dam des parents d’élèves. L’arnaque et le rançonnement y sont érigés en mode de gestion. On a d’ailleurs l’impression qu’au fil du temps, des architectes de ces pratiques dolosives font davantage montre d’ingéniosité. Ces pratiques ne sont pas l’apanage du personnel enseignant de Yaoundé, on vit pratiquement la même chose dans toutes les villes du pays. « Dans quasiment tous les établissements privés, la pension est exigée par le chef de chaque établissement à sa convenance. Ici encore l’Etat laisse les parents d’élèves à la merci des fondateurs et autres qui ne sont pas des enfants de chœur. C’est alors l’éducation de nos enfants  qui prend ainsi un sacré coup », se désole une source.

Il est donc de bon ton aujourd’hui de flétrir avec la dernière énergie la corruption et le rançonnement qui constituent un cocktail explosif ajoutés à l’inflation des frais d’Association de parents d’élèves et d’enseignants (Apee) dont la gestion opaque donne le haut-le-cœur. Pourquoi l’Etat ne mettrait pas en place, comme c’est le cas des conseils d’établissement dans les lycées et collèges – même s’ils ne jouent pas toujours leur rôle –des structures devant régir le fonctionnement des établissements privés devenus des assemblées de comploteurs dont les rencontres sont nimbées d’un halo de mystère ? Dans cet ordre d’enseignement pourtant très onéreux, malheureusement sont notés : l’absence de police d’assurance pour les élèves et professeurs, le traitement à la petite semaine des enseignants par les responsables sans tenir compte des augmentations intervenues dans la scolarité, entre autres. « Le traitement salarial des enseignants et autres personnels de l’enseignement privé dans notre pays est digne de celui réservé aux personnes dans les goulags », s’insurgeait une autre source.  

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