La France sur les starting-blocks
A moins de trois mois du coup d’envoi de cette compétition sportive dans le pays de Kylian Mbappè, les organisateurs sont toujours à pied d’œuvre pour lui assurer un plein succès.
Pendant un mois, du 07 juin au 07 juillet 2019, le cœur du monde du football féminin battra en France. C’est en fait, ce pays de football dernièrement-en 2018-auréolé du sacre de champion du monde de cette discipline sportive version masculine, qui abrite la huitième édition de la Coupe du monde féminine de football FIFA. Il faut dire que cette grand-messe médiatico-sportive se prépare sur fond de défi pour les Français.
Pour les organisateurs, il est question d’offrir au monde entier une Coupe du monde féminine de football exceptionnelle en 2019. Surtout qu’après que le football français ait atteint une fois de plus les cimes de la performance mondiale en 2018, il n’est pas question de déchoir, un an après le sacre mondial de Didier Deschamps et ses hommes.
Amandine Henry, atout majeur des bleues
Le foot tricolore s'apprête donc à vivre un nouvel évènement de grande ampleur avec la Coupe du monde féminine 2019, organisée en France l'été prochain. Une compétition dans laquelle les Bleues espèrent évidemment briller devant leur public. Ces dernières préparent ce rendez-vous avec minutie depuis déjà de longs mois », soutenait alors une source médiatique.
En effet, pour réussir ce défi majeur tout est mis en œuvre à différents niveaux et les résultats observés sur le terrain, selon certains aficionados du ballon rond, préfigurent une Coupe du monde féminine qui connaîtra un succès sans précédent. La mobilisation des responsables du football français, de même que des autorités de ce pays pour le bon déroulement de cette compétition est un témoignage de l’intérêt que ceux-ci lui accordent. Il est important de souligner que les Français en général ne perdent pas de vue la fonction de ferment de la cohésion nationale, fortement ébranlée ces derniers jours par la crise des gilets jaunes qui paralyse en partie le pays du fait de certains mouvements sociaux, que joue le football dans leur pays.
Equipes qualifiées
Dans la même veine, pour la réussite de cet événement sportif, tout au moins, en termes des performances des équipes qualifiées sur le terrain, la Fédération internationale de football association (FIFA), a décidé, selon un communiqué de l’instance signé le 29 janvier 2019, à octroyer à chacune des 24 un montant de 480.000 dollars USD (environ 280.million FCFA). Cette somme d’argent est « destinée à une meilleure préparation des équipes en vue d’une performance plus professionnelle durant la Coupe du monde qui va se jouer en France du 07 juin au 07 juillet 2019. La FIFA respecte ainsi la décision prise par son Conseil à Kigali le 26 octobre 2018, de fournir pour la première fois des fonds de préparation aux associations membres participantes à la Coupe du monde féminine de la FIFA» fait savoir un journaliste sportif.
Les médias s’apprêtent également à jouer valablement leur partition pendant cette compétition mondiale. Selon des sources françaises, une grosse partie des matchs bénéficiera d'une diffusion en claire, puisque TF1 a annoncé qu'elle proposerait la retransmission des 25 meilleures affiches de la compétition (sur sa chaîne principale ou sur Tmc), dont toutes les rencontres de l'équipe de France. Le groupe Canal+ proposera, lui, l'intégralité de la compétition sur ses antennes.
Quant à la billetterie "grand public", c'est le 19 octobre 2018 que s'est ouverte la première phase. C’était d'abord, la commercialisation de packs comprenant plusieurs matchs. Pour entrer en possession des billets, le site dédié de la FIFA est mieux indiqué. Les organisateurs précisent que les prix des packs sont compris "entre 25 euros (catégorie 4) et 254 euros (catégorie 1) soit un coût moyen d'entrée pour les premiers billets à moins de 9 euros par match".
Par ailleurs, des places à l'unité étaient disponibles entre le 10 et le 23 décembre 2018 pour les détenteurs de cartes Visa. Le reste (et la plus grosse partie) de ces places individuelles sont en vente depuis vendues jeudi 7 mars dernier, à 14 heures.
Qui succédera aux Etats-Unis ?
L’équipe des Etats Unis d’Amérique tenante tu titre
Vainqueur en 2015, ce pays qui impose sa suprématie dans cette compétition, avec déjà trois sacres, aura certainement fort à faire pour essayer de conserver le trophée.
Comme la date de début de la Coupe du monde féminine de football France 2019 et les 24 équipes qui seront aux prises pendant toute la compétition qui va durer un mois, les différents groupes sont également connus. Il s’agit de : groupe A : France, Norvège, Corée du Sud, Nigéria ; groupe B : Allemagne, Espagne, Chine, Afrique du Sud ; groupe C : Australie, Brésil, Italie, Jamaïque ; groupe D : Angleterre, Japon, Ecosse, Argentine ; groupe E : Canada, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Cameroun ; groupe F : Etats-Unis, Suède, Thaïlande, Chili.
Gabrielle Aboudi Onguené espoir camerounais
Les dés sont d’ors et déjà jetés, et les différentes nations se préparent pour être à la hauteur de cette compétition qui mobilisera pendant quatre semaines le monde du football. La FIFA, dans le souci d’assurer aux différentes équipes qualifiées une préparation optimale, s’est engagée à mettre à la disposition de chacune 480.000 dollars USD.
Les Lionnes indomptables du Cameroun
Une somme d’argent qui représente une véritable bouffée d’oxygène particulièrement pour les pays africains, comme le Cameroun dont la Fédération est empêtrée en moment dans de sérieux problèmes de fonds. Les autres ne cracheront pas dessus bien sûr, ce d’autant que l’objectif de chaque formation est qu’à défaut de détrôner les Etats-Unis qui ont déjà été trois fois champion du monde, il faut entrer tout au moins dans le cercle très restreint des gagnants de cette compétition jusqu’à 2015. Il faut dire que seulement quatre pays ont eu le privilège de caresser le trophée, depuis 1991 que cette compétition a officiellement pris corps, ce sont : les Etats-Unis trois fois, l’Allemagne deux fois, puis la Norvège et le Japon une fois chacun.
Tous ces pays qui sont considérés à juste titre comme les ‘’ogres’’ de cette compétition. Ils se sont une fois de plus donné rendez-vous en France cette année. Les autres n’ont donc qu’à bien se tenir. Il est vrai que les équipes comme la France se classent parmi les favoris, non seulement en tant que pays qui va abriter l’événement, mais aussi à la faveur des résultats de ses matches de préparation qui « se sont révélés encourageants, avec les victoires face au Brésil (3-1), en novembre 2018, et face aux Etats-Unis (3-1) en janvier 2019». Les pouliches de Corinne Diacre bénéficient donc d’un capital de confiance, la sélectionneuse des Bleues qui soutenait par exemple que « Avec un stade plein au Havre contre les États-Unis, le début de l'année 2019 a fait basculer les gens vers l'optique de la Coupe du monde. On va aussi jouer à guichets fermés à Laval et à Tours, donc je pense que l'engouement populaire est là ».
Les Falcons du Nigéria Championnes d’Afrique
Quid des pays africains dans cette compétition, que sont l’Afrique du Sud, le Cameroun et le Nigéria ? En tout cas, ces équipes ne se rendront pas en France en victimes résignées, tant s’en faut, elles ont de potentialités qui leur permettent de donner le change à celles qui bénéficient de pronostics favorables. Les Nigérianes sont championnes d'Afrique, pour cela, elles devraient montrer aux yeux du monde que ce titre se mérite. Comme Sud-africaines, les Camerounais qui arrivent avec un nouveau coach, Alain Defrasme Djeumfa, dans cette compétition, justifient des arguments solides pour se faire valoir, à l’exemple de leur grande expérience, leurs individualités et même leur familiarité avec la haute compétition.
Joseph Ntsama Mbarga
