Le chef de l’Etat en présidant, le dimanche 9 janvier dernier, la cérémonie d’ouverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, a renoué un contact direct avec son peuple dans le stade flambant neuf d’Olembé.
Du fait de la propagation de la pandémie du coronavirus, les sorties populaires du président de la République, Paul Biya se sont faites rares. Pas de célébration du 20 Mai au boulevard éponyme à Yaoundé, pas de réception au palais de l’Unité pour la présentation des vœux de nouvel an, etc. La cérémonie d’ouverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, le 9 janvier dernier, qui rimait avec l’inauguration officielle du stade flambant neuf d’Olembé, ont donc suffi pour que Paul Biya communie de nouveau avec son peuple.
C’est donc dans un stade bondé de monde, en dépit de la crise sanitaire persistante, que le président Paul Biya et son épouse arrivent triomphalement au stade d’Olembé, dans une escorte des grands jours, pour présider la cérémonie d’ouverture de la CAN, et assister au premier match de cette compétition opposant le Cameroun au Burkina Faso. En passant les troupes en revue, le président de la République a pu admirer le chef d’œuvre architectural qu’est le stade d’Olembé, tout en communiant avec son peuple. Paul Biya s’installera par la suite à la tribune présidentielle aux côtés du président des Comores, Azali Assoumani et son épouse, des grands corps de l’Etat, des présidents de la CAF, Patrice Motsepe et de la FIFA, Gianni Infantino et de nombreux invités spéciaux. Dans son mot de circonstance, le président de la CAF adressera des remerciements appuyés à l’endroit du Président camerounais et de son peuple, avant de souhaiter la bienvenue à toutes les délégations africaines. Puis, ce fut le moment solennel d’ouverture officielle de la compétition par le Président Paul Biya, sous les ovations d’un public en délire.
Exécutée par 500 jeunes, dans une chorégraphie riche en couleurs, la parade culturelle a laissé voir aux yeux du monde, la diversité du Cameroun, en ce qui concerne ses grandes aires sociologiques. Par la suite, l’hymne officiel de la CAN a été exécuté, avant la prestation aux accents langoureuses du chanteur de charme congolais, Fally Ipoupa.
La belle fête se terminera par la victoire des Lions indomptables du Cameroun sur le Burkina-Faso, deux buts à 1. Et compte tenu de l’engouement populaire observé, à travers les différents sites de la compétition, Paul Biya adressera un message de ralliement à son peuple lui rappelant que : « Nous avons le devoir et l’occasion de rappeler au monde que nous sommes un peuple uni et indomptable ». Car, 50 ans après la 8ème édition, le pays organise une CAN, ce, à la suite d’importants investissements réalisés pour la construction et la rénovation de stades, avec en prime, deux infrastructures extraordinaires : les stades d’Olembe à Yaoundé et de Japoma à Douala.
Côté purement sportif, la compétition se déroule sans anicroches sur l’ensemble des sites et globalement, les favoris répondent présent avec notamment les victoires au cours de leurs premières sorties du Cameroun, Sénégal, Maroc…seule l’Algérie, les champions d’Afrique en titre ont été tenus en échec par la Sierra Leone et c’est la première surprise de cette compétition.
Pascale Agnès ESSENG
