La famille du football camerounais en synergie grâce  à Samuel Eto'o Fils Président de la Fécafoot

Depuis son élection au poste de président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils multiplie des actions en vue, non seulement de décrisper l’atmosphère, mais aussi redonner au sport-roi ses lettres de noblesse. 

Sur la brèche depuis qu’il est arrivé, le 11 décembre 2021, à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils, entend rassurer, par des actions fortes, quelques sceptiques qui continuent à douter de ses capacités managériales. C’est ainsi qu’en dehors de la longue chaîne d’actions mise en place pour la valorisation des acteurs du sport-roi, il a engagé le chantier délicat de l’apaisement en vue de la réconciliation, la famille du football camerounais étant minée depuis plusieurs années par des conflits protéiformes, à l’exemple de la lutte d’égos ou celle de réseaux.

 Dans un communiqué signé du président, Samuel Eto’o Fils, qui témoigne de sa détermination à sonner le glas des mésententes entre responsables nationaux de ce sport et qui sont préjudiciables à son essor, il a convoqué une concertation, le 24 février, dans le cadre des « engagements pris en vue de parvenir à la réconciliation et l’apaisement de la famille du football camerounais ».  Ont été principalement concernés, les membres issus de l’Assemblée générale de la Fecafoot de 2009. Un communiqué à point nommé au moment où dans les couloirs de ce sport, on annonçait déjà de grands combats qui devraient être soumis à l’arbitrage du Tribunal arbitral du sport (Tas). Une politique de main tendue pratiquée par l’ancien goleador qui vaut tout son pesant d’or au moment où l’heure devrait être à la restructuration profonde du football camerounais, afin de lui permettre de retrouver sa position en tête de peloton en Afrique.

Regard objectif

Pour y parvenir déjà, plusieurs chantiers sont engagés par le président de la Fecafoot et une kyrielle de mesures salutaires prises. Un regard objectif sur l’œuvre de Samuel Eto’o fait place à un bilan on ne peut plus élogieux en seulement l’espace de deux mois. Grace à son irrésistible médiation, il a abouti au fait que l’opérateur de téléphonie mobile « MTN Cameroon » redevienne le sponsor officiel du championnat Elite One et Two. Ensuite, sous son égide, l’Union des Brasseries du Cameroun (Ucb) est devenue le sponsor officiel de la Can Cameroun TotalEnergies 2021. Pour cette nouvelle saison le championnat va passer de 18 à 25 clubs, et chacun de ces clubs bénéficie déjà d’une subvention de 20 millions de Fcfa pour l’élite one et 12 millions pour l’élite two. Le salaire de chaque joueur local s’élèvera désormais à cent mille francs Cfa par mois. La multi nationale Guinness Cameroon assurera les salaires des joueurs à hauteur de cinquante pour cent.

 Les Brasseries du Cameroun ont quant à elles augmenté leur enveloppe de plus de 300 millions de Fcfa. Elles accompagneront à travers la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la Fécafoot dans la construction des stades. La Cameroon Radio and Television triple son enveloppe qui passe désormais de 25 à 75 millions. La Fécafoot est désormais détentrice de trois terrains pour la construction des stades à Dschang, Abong Mbang et Sangmélima. A cela s’ajoute une CAN bien remplie avec une gestion financière des joueurs sans anicroche et un rayonnement continental à nul autre pareil. Toutes ces prouesses sont à mettre à l’actif d’un seul homme Samuel Eto’o. Conformément à son discours de campagne lorsqu’il déclarait « je vais redonner au football camerounais ses lettres de noblesse », le quadruple ballon d’or africain est en train de tenir parole, toutes choses qui préfigurent des lendemains meilleurs à ce sport surtout si on lui laisse les coudées franches. 

                                                                            Joseph Mbarga Ntsama

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