Le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la Défense, comme depuis quelques années, a passé sa Saint Sylvestre au front.

Sut hautes instructions du chef de l’État, chef des Armées, le ministre Joseph Beti Assomo, en charge de la Défense, était le 31 décembre 2020 dans les postes avancés de nos forces dans la région de l’Adamaoua. Une tradition en somme. Les années précédentes, pratiquement dans la même période, ce membre du gouvernement s’est retrouvé dans les champs de bataille à Kidji-Matari dans le Mayo-Sava, Fotokol dans le Logone et Chari, Manfé dans la Manyo, Bossangou et Bangui aux côtés du bataillon camerounais de la Minusca en République de Centrafrique ou encore à Kye-Ossi dans la Vallée du Ntem.

Le programme de travail du MINDEF dans l’Adamaoua prévoyait entre autres : le 31 décembre, une réunion de sécurité dans les services du gouverneur de la Région, la visite dans le poste de commandement du 3ième bataillon d’infanterie motorisée à Tibati et dans les postes avancés de l’Armée. Le 1er janvier 2021 était consacré à la remise des épaulettes aux militaires récemment promus par le chef de l’État, chef des Armées dès 8 heures à Tibati, puis à Ngaoundéré.

Une occasion pour notre Rédaction de saluer le gouvernement et l’Armée, au vu des sacrifices et de la volonté dont ils font montre chaque fois, soit pour préserver la paix, soit pour la rétablir. L’Armée camerounaise, il faut le dire sans ambages, a fait du professionnalisme, de la fermeté et même de la pédagogie, ses leitmotive.  Ceci, sous la férule du ministre Joseph Beti Assomo. Sur la brèche dans les Régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Sud-ouest et du Nord-ouest, soit face aux coupeurs de route, aux terroristes de la secte islamiste Boko Haram ou encore aux sécessionnistes de l’État virtuel d’« Ambazonie », nos hommes en treillis ont toujours su tirer leur épingle du jeu.  L’Armée camerounaise est parvenue jusqu’à présent à mener, sans anicroche, les missions qui lui sont traditionnellement dévolues dans ces différents champs de bataille.

 

Revue de troupe à Tibati où le Mindef, Jose Beti Assomo  a passé la veillée de saint Sylvestre 

À côté de la pédagogie, les forces de sécurité et de défense font montre de détermination et de fermeté, afin de se présenter devant leurs adversaires comme une armée conquérante et forte. La victoire qui se profile contre Boko Haram est le résultat de cet engagement patriotique qui appelle plusieurs valeurs comme la fidélité et la loyauté. Compte tenu de la menace terroriste sur l’étendue du territoire national et particulièrement dans les grandes métropoles, où les soupçons pèsent d’existence de cellules dormantes sécessionnistes, comme le signalait le ministre en charge de la Défense, l’armée a redoublé de vigilance. Joseph Beti Assomo, homme taillé pour l'action militaire et très apte au commandement, avait invité l’armée à « prendre toutes les diligences nécessaires pour préciser ce renseignement, et le cas échéant, prendre des mesures appropriées pour débusquer et mettre hors d’état de nuire ces terroristes, ainsi que leurs éventuels complices. » Il faut dire que dans la logique de l’efficacité et de la performance, en plus de l’enrôlement des jeunes Camerounais dans les différentes unités des forces de sécurité et de défense, un point d’honneur est mis sur le renforcement du matériel militaire, surtout dans les endroits où les batailles font rage comme actuellement dans les zones du

Le Mindef encadré par le Gouverneur de l’Adamaoua et le Chef d’état-major des armées.

Nord-ouest et du Sud-ouest. On ne saurait également passer par pertes et profits les récurrentes remises à niveau de la hiérarchie opérationnelle dans la gendarmerie, l’armée de terre et celle de l’air, avec la promotion de nouveaux cadres qui consacrent une nouvelle jeunesse.

 

Par Roger Cyriac Belinga

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