Peril sur made in Cameroon
Il faut sauver l’opérateur press Union !
L’urgence d'une re- mise en ordre dans le transfert d’argent s’impose, en vue de promouvoir les entreprises camerounaises qui sont un élément vital pour la création des ri- chesses et le soutien de l’économie du pays.
Imeuble siège Etoa Meki Yaoundé
Depuis quelque temps, avec l’entrée dans le domaine du trans- fert d’argent des opérateurs de téléphonie mobile Orange et Mtn, les entreprises camerounaises et étrangères s'affrontent pour conqué- rir une position dominante sur le marché. Mais seulement, au détri- ment des sociétés à capitaux natio- naux. Puisqu’on assiste comme à une concurrence déloyale dans ce domaine, la remarque étant fondée
sur l’ignorance du bienvenu respect de certaines règles du marché, du fait du dumping qui s’y fait roi et de tous les coups qui semblent permis. Dans cette guerre, si l’Etat ne peut inter- venir de peur d’être taxé de protec- tionniste en imposant des taxes conséquentes à ces structures étran- gères, il est temps pour les Camerou- nais de se raviser qu’aucun pays n’est jamais allé investir dans un autre pour le développer.
Ce qui compte pour ceux-là, ce sont leurs intérêts qui sont contraires à l’intérêt général des populations. Contrairement à ce que pensent cer- taines personnes, c’est l’économie qui dirige un pays et non la politique, et du coup au Cameroun toute poli- tique est dictée de l’extérieur, au gré de certains intérêts. Dans ce pays par exemple, selon certaines statistiques, près de 85% de recettes budgétaires que l’Etat utilise pour les investissements divers, sortent des multinatio- nales ; 54% de capitaux qui circulent sont étrangers et tout le commerce national ne représente que 5% du PIB. Il est donc impératif de rectifier la barre, et pour le faire, il faut com- mencer par promouvoir la made in Cameroon dans les tous les domaines économiques, ce devoir de citoyen- neté incombe avant tout aux populations.
Grande satisfaction
La société financière de droit came- rounais Express Union, créée en
1997 par un digne fils du Cameroun en la personne d’Albert Kouinche, est spécialisée dans l’envoi rapide de l’ar- gent, et depuis 2006 elle propose des services de micro-finance. Certes pe- tite entreprise à l’échelle mondiale par rapport à certaines de ses aînées comme Western Union ou encore Money Gramm’s à qui elle dame le pion localement, Express Union ap- paraît plus capable de mettre au point des procédés et des produits plus per- formants. En même temps, le modèle de gestion. La preuve, grâce à sa grande adaptabilité technologique, et dans le souci de rendre grande satis- faction à sa clientèle, celle-ci a mis en place une multitude de produits in- novants, notamment le paiement des factures des sociétés d’eau et d’élec- tricité ; avec DHL, elle s’est engagée pour le paiement simplifié de frais et de collecte et expédition express des colis.
Ce n’est d’ailleurs pas tout, profitant des progrès technologiques en ma- tière de téléphonie et de cryptage, elle s’est aussi engagée dans les trans- ferts immatériels d'argent pratiqués par certains opérateurs locaux de té- léphonie mobile. Son produit, ‘’EU Mobile Money’’ qui offre plusieurs avantages est une raison de plus pour les Camerounais de s’en approprier. En partenariat avec WorldRemit qui lui permet d’envoyer l’argent via une application pour mobil et un site in- ternet, EU assure une grande couverture. Elle est présente dans bien de pays à l’instar du Tchad, RDA, RCA, Gabon… Pour le promoteur de cette entreprise camerounaise, Albert Kouinche, qui a fait du social sa préoccupation première, sa structure est un outil fort de transfert d’argent en toute sécurité.
La peau de chagrin
L’investissement dans le domaine so- cial reste donc un primat de la société que dirige avec sagesse Albert
Kouinche. Elle se fait remarquer particulièrement par la distribution des dons et bien d’autres libéralités aux Fondations, orphelinats et même aux personnes nécessiteuses. Malgré les effectifs du personnel qui se réduisent comme une peau de chagrin du
fait de la concurrence déloyale de certains opérateurs de téléphonie mobile, EU emploie environ 4 mille jeunes. Toute chose qui justifie pour cette entreprise pleinement son rôle dans la société, et montre son engagement à l'action sociale qui sont une façon d'être citoyenne.
Hon. Albert kouinche, PDG Express Union
« Pour que « Express Union » continue d’employer les jeunes Camerounais, il faut bien que les compatriotes adhèrent à ses produits », motive un citoyen lambda.
Pourquoi les Camerounais en parti- culier et les Africains en général ne permettraient pas à cette entreprise donc, pour leur bien personnel et celui du continent Noir, à toujours contribuer au développement socio- économique qui est son crédo. « Au mois de juin 2016, Orange Money revendiquait 655 milliards FCFA ré- coltés dans 14 pays africains pauvres très endettés. En 2015 son chiffre d’affaires atteignait déjà 4885 mil- liards de FCFA, supérieur au budget du Cameroun cette année là. A s’imaginer que cet argent revenait à Express Union, combien d’Africains serait-elle en train d’employer avec des effets induits dans les familles, ou encore que serait le poids de ses investissements dans le sens du dé- veloppement socio-économique ? », s’interroge un homme d’affaires ca- merounais. Au demeurant, pour que Express Money reste une entreprise authentiquement citoyenne, qui procède à la formation profession- nelle des jeunes, qui soutient les Fondations, qui respecte la déonto- logie commerciale et financière, qui protège l'environnement, qui veille à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui fait le mécénat, il faut bien que le soutien aussi bien de l’Etat du Ca- meroun que des populations lui soit assuré.