opposition camerounaise est surprenante depuis que la patrie a été écornée par le Président Français, Emmanuel Macron. Tous, ou presque, cautionnent les propos disgracieux du Président Français. Nullement choqués de la vassalisation du Président camerounais et partant, du Cameroun tout entier, l’opposition met le patriotisme en mode veille, en attendant qu’elle prenne le contrôle du pouvoir à Etoudi. L’irrespect et l’arrogance du Président Macron sont, pour cette opposition là, du pain béni pour hâter le départ de Paul Biya. Il faut cependant interroger la capacité de ce type d’opposants à pouvoir défendre la patrie, eux qui sont prêts à sacrifier l’idéal pour lequel sont morts certains vénérables Camerounais à l’instar de Um Nyobe, Félix Roland Moumie, Douala Manga Bell, Ossende Afanda… La liste n’est nullement exhaustive. La conclusion n’est pas exagérée. Ces politiciens-marchands ne sont pas des patriotes. Par conséquent, ils ne méritent pas de présider aux destinées du Cameroun. Leur aversion à défendre la patrie, juste pour faire chuter un homme, les met hors-jeu, et loin des tablettes de l’histoire.
Un patriote, est celui qui aime et défend ardemment sa patrie. L’ardeur de cet amour doit se prouver par les actes. Toute action et toute omission sont une faute lourde, un crime contre la patrie. Une haute trahison en somme. L’opposition mercantile trahit la patrie en ce sens qu’elle la laisse seule face à l’offensante France, juste pour faire tomber Paul Biya. Paul Biya n’et pas le Cameroun même s’il en est un citoyen. Une telle confusion absurde et consciente est lourde de sens. L’opposition radicale est vendue et entend vendre le Cameroun aux étrangers. Aux patriotes et autres patriotards de les en empêcher.
Quant au Président Français, ses propos anti diplomatiques et arrogants traduisent à suffisance son inexpérience et son grand inconfort à s’asseoir sur le siège autrefois occupé par le général De Gaulle, François Mitterand Jacques Chirac… En outre, il contribue à agiter le repos des grands hommes français qui dorment sous le Panthéon et qui doivent sûrement se demander comment la France en est arrivée à confier les commandes de son destin à un homme si peu enclin à se taire pour plus, et mieux faire?
JOSEPH MBARGA NTSAMA