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« J’invite les Guinéens à unir leurs efforts pour la promotion du sport, d’abord pour leur propre santé, mais également parce qu’il est une fierté de notre pays. Le sport réunit les peuples sans distinction d’ethnie ni de religion»

 

A brûle-pourpoint face aux envoyés spéciaux du magazine international ‘’La Découverte Régionale », ce membre du gouvernement fait le tour d’horizon des questions sportives en Guinée Equatoriale, et invite ses compatriotes à soutenir les efforts qui sont faits par le président de la République, S.E. OBIANG NGUEMA MBASOGO, à l’effet de donner au mouvement sportif national plus de visibilité sur la scène mondiale. 

 

  1. le Secrétaire d’Etat, bonjour et merci pour cette opportunité que vous nous donnez pour parler de vous-même et du sport dans votre pays. Alors d’entrée de jeu, pouvez-vous vous présentez aux lecteurs de LDR ?

Merci et bonjour à vous. Je vous remercie de l’importance que vous accordez à ma modeste personne et au domaine du sport en Guinée Equatoriale qui  m’incombe particulièrement.  

                        

Pour me présenter, je suis Patricio BAKALE MBA MEDJA. J’ai une formation de Médecin sportif, titulaire d’un Doctorat en sciences de la médecine sportive, obtenu aux Etats-Unis d’Amérique. Parlant de ma carrière professionnelle, elle a commencé en grande pompe au sein de certains clubs à Malabo dont Atletico en qualité de Médecin, et ensuite j’ai été appelé  à la sélection nationale de football, le Nzalang Nacional où j’ai servi pendant plus de 18 ans. Puis j’ai été promu, par l’actuel Premier ministre, au poste d’inspecteur des Sports où j’ai passé trois ans. Dans la même lancée, avant d’occuper les fonctions que j’occupe aujourd’hui, j’ai été nommé tour à tour : Directeur Général des infrastructures sportives, Directeur Général de la médecine sportive et anti dopage. C’est depuis quatre ans que j’assume la responsabilité de Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, grâce à la clairvoyance du chef de l’Etat, Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo  qui est un homme dont l’esprit est guidé par Dieu. Cette nomination, je crois qu’elle n’a donc pas été faite à tout hasard, ce d’autant plus qu’une fois que j’ai pris mes fonctions, la première chose que j’ai faite était d’établir ce qu’on appelle : ‘’Plan  stratégique du football en Guinée Equatoriale, 2020-2024’’. Dans le cadre de ce programme, j’ai tracé de grandes lignes d’action qui visent l’amélioration de la pratique du sport en général  dans le pays.

Parlant justement de cet aspect, comment se porte le mouvement sportif en Guinée Equatoriale aujourd’hui ?

Le mouvement sportif se porte mieux par rapport aux années antérieures. Comme nous le savons tous, pour mener à bien toute action humaine ou toute activité, cela nécessite le contrôle, le suivi et la persévérance. Ce sont ces trois piliers qui ont permis l’amélioration de l’activité sportive en Guinée Equatoriale.

Vous êtes le maillon essentiel dans le cercle de réflexions, de  prise de décisions et du contrôle de l’implémentation des décisions prises par le gouvernement qui veille au bon fonctionnement de tous les secteurs de développement inclusif du pays. Qu’en est-il du développement du sport en Guinée Equatoriale ?

C’est une très bonne question que vous posez. Mais vous savez que nos pays africains sont différents de ceux de l’Europe où dans l’administration les rôles sont bien définis pour les uns et les autres. Alors, je me suis dit, après ma nomination, qu’il ne fallait pas que je sois un secrétaire d’Etat du bureau, mais celui du terrain, en faisant partie des membres des Fédérations sportives. Etant donné qu’il n’est pas facile de tout organiser à partir du ministère ou du bureau, sans être au parfum de ce qui se passe sur le terrain. Raison pour laquelle, je me suis constitué en chef des membres des Fédérations pour les accompagner et qu’ensemble nous puissions organiser le sport en Guinée Equatoriale en tenant compte des manquements, des aléas et des obstacles que nous rencontrions. C’est mon principal objectif. Raison pour laquelle, les personnes qui aiment le sport et qui suivent son développement dans notre pays, se rendent bien compte des améliorations notables qui ont été enregistrées par rapport aux années passées. Ce qui s’explique par un travail de fond qui est en train d’être fait. Un travail qui se doit de ne pas être ponctuel, mais constant et permanent.

Quelle place, M. le Secrétaire d’Etat, pensez-vous que le sport occupe dans l’agenda du Chef de l’Etat, tant il est vrai que c’est d’abord une affaire des jeunes qui sont « le fer de lance » de la Nation et qui ont besoin de s’épanouir ?

La place occupée par le sport dans l’agenda du chef de l’Etat, je dirai qu’il est au premier plan. Pourquoi, je le dis. D’abord, le Président de la République, S.E. Obiang Nguema Mbasogo est le premier sportif. En plus, il n’a de cesse de s’investir pour que le pays soit doté de meilleures infrastructures sportives. Et aussi, il n’a pas hésité à lancer un train de mesures dans l’optique de garantir à la jeunesse des moments de satisfaction et de joie, de nature à la rendre fière de son pays. Au demeurant, le sport occupe une place primordiale dans la politique gouvernementale et celle du Président de la République. Le Chef de l’Etat qui, pour assurer des lendemains meilleurs au sport dans son pays, a mis à la disposition de toutes les Fédérations sportives nationales un important financement à hauteur de trois milliards de FCFA.

Dans la plupart des pays au monde,  particulièrement en Afrique, le football est considéré comme le sport roi, et du coup, au grand dam des autres disciplines, il est l’enfant chouchou des pouvoirs publics. La Guinée Equatoriale fait-elle exception à cette ‘’règle’’ ?

Je reconnais que c’était aussi le cas dans notre pays, mais l’actuelle équipe gouvernementale est en train de faire tout ce qui est à son pouvoir pour changer la donne. Je ne vous apprends pas qu’il y a plusieurs disciplines sportives qui seraient aussi importantes, à l’exemple de l’athlétisme qui produirait de bons résultats si on lui consacre une égale attention que le football. Il en est de même du volley-ball. Il faut d’ailleurs souligner que si nos regards sont uniquement  tournés vers le football et que les autres disciplines sont laissées aux oubliettes, alors c’est entre 50 à 60% des jeunes qui pratiqueraient ces sports qui sont à l’abandon. Pour éviter donc de faire la discrimination, nous cherchons à donner à tous les sportifs, les mêmes chances aussi bien en termes d’opportunités que d’appuis financiers du gouvernement.

Parlant toujours du football, force est de constater que le Nzalang Nacional contribue aujourd’hui grandement  au rayonnement de la Guinée Equatoriale dans le concert des Nations. M. le SETA, peut-on savoir ce qui est à l’origine de la mue que connaît l’équipe nationale fanion masculine ces dernières années, comme le témoigne sa tonitruante participation à la Can TotalEnergies 2021 au Cameroun ?

La métamorphose de l’équipe nationale de football, Nzalang, procède de la discipline. La discipline et le changement de mentalité des membres de la Fédération. Vous savez que si la rigueur dans la gestion du sport n’est pas de mise, en plus la volonté de faire bouger les lignes, on n’arriverait à ces résultats. Dans le monde entier, les Fédérations de football ont besoin, pour leur fonctionnement, de grands budgets, sans lesquels ils ne peuvent pas enregistrer les résultats escomptés. Mais, il s’est trouvé qu’à un moment,  dans le cas de notre pays, l’argent qui était destiné aux acteurs de ce sport-roi n’arrivait pas à bon port, alors cela suscitait leur découragement et ils ne pouvaient plus se donner à fond. Aujourd’hui, tous ceux qui ont la charge de ce domaine de football connaissent bien les enjeux, c’est pourquoi on note ces améliorations.

Un autre succès et non les moindres, est la sérénité retrouvée entre l’instance faitière du football mondial qui est la FIFA et la Fédération équato-guinéenne de football, FEGUIFUT, qui est à nouveau subventionnée après une suspension qui a duré beaucoup de temps. Ne faut-il pas mettre toutes ces victoires à l’actif de la nouvelle équipe dirigeante  qui a  à sa tête, Venancio Tomas Ndong, son Président ?

Je vais vous situer en ce qui est de la Fédération. Nous avons compris qu’il fallait d’abord la réorganiser, cela passait par la rédaction des statuts et la définition d’une feuille de route, afin de lui permettre de regagner sa crédibilité auprès de la CAF et partant de la FIFA. Ces documents juridiques qui sont des gages de la transparence dans la gestion des fonds qui viennent du gouvernement et de la FIFA, ce qui ne pouvait pas se faire sans la volonté de l’actuel président de la Fédération Venancio Tomas Ndong. On ne pouvait donc arriver à rien au niveau de notre Fédération. C’est pourquoi au ministère de la jeunesse et des sports, nous  remercions beaucoup ce président Venancio Tomas Ndong pour sa probité morale et sa détermination à vouloir changer les mentalités. C’est un gars qui fait preuve de transparence et de probité il  donne tout qu’il a pour la promotion du football guinéen. Il tient vraiment à redorer le blason de notre football par tous les moyens et les résultats parlent d’eux-mêmes.

Une foire olympique vient d’être organisée par le Comité National Olympique qui a à sa tête une nouvelle équipe dirigeante conduite par Alejandro Martin Owono Evuna Andeme, mobilisation  à laquelle vous aviez personnellement pris part. Comment avez-vous trouvé cette initiative qui, semble-t-il, est une grande première  en Guinée Equatoriale?

C’est une bonne initiative. Mais elle n’est pas née par hasard. Lorsque nous avons participé aux derniers Jeux olympiques au Japon, j’ai été obligé de faire un ménage dans le Comité national olympique en prenant le risque de faire entendre encore parler une fois de plus de l’ingérence du gouvernement. Pourquoi est-ce que je l’ai fait ? C’était après une  analyse minutieuse du passé, étant donné que notre Comité national olympique a été séquestré pendant 18 ans  par des personnes incapables de faire avancer les choses et qui ne parlaient que de l’argent. C’est pourquoi j’ai été amené à nettoyer ce Comité. Il faut dire que même le président actuel ne voulait pas se porter candidat. Il était ici au ministère où il occupait le poste de directeur chargé de la coopération, je l’avais toujours observé. Et j’avais trouvé en lui quelqu’un de disponible et capable d’une bonne gestion.  Raison pour laquelle je l’ai pressenti comme un candidat idéal pour le Comité national olympique de notre pays. Le changement intervenu à la tête de ce comité n’a pas tardé à se traduire par sa mobilisation en vue de meilleurs résultats, en respectant à la lettre la feuille de route et un cahier des charges pour sa première année préalablement établis. Ceux-ci prévoyaient notamment, l’organisation d’un événement national qui a été tenu. Deuxièmement, il était question d’organiser une compétition nationale regroupant toutes les Fédérations sportives et tous les départements de la Guinée Equatoriale. C’est à partir de là qu’on devrait détecter les talents qui feront la fierté de notre pays. En même temps, ces rassemblements sportifs visaient à faire vivre la jeunesse et à animer le sport, toutes disciplines confondues. L’actuel président du Comité Olympique est un jeune, dynamique, entreprenant et brave qui mène des actions qui sont soutenues par la politique du gouvernement.

 Que faut-il retenir du bilan et du développement sportif  au cours de cette année qui tire vers sa fin ? C’est une satisfaction totale ?

Notre bilan est satisfaisant, dans la mesure où, pendant cette année en cours, nous avons obtenu des distinctions ; la sélection de Nzalang version masculine est arrivée en quart de finale de la CanTotalEnergies 2021. Toujours pendant cette année, nous avons été surclassés lors des compétitions régionales grâce à notre propre mérite sportif. C’est donc un bilan que je considère comme positif, parce que c’est une grande première. Mais ce n’est pas là que nous devrions nous arrêter. Il faut que nous continuions de fournir des efforts pour que nous puissions nous améliorer davantage, afin de hisser très haut le drapeau national lors de grandes compétitions, pour la fierté du Président de la République, afin qu’il puisse apprécier nos actions, nous à qui il a fait confiance.

Monsieur le Secrétaire d’Etat, avez-vous le sentiment que nous avons oublié un aspect pendant cet échange ? Auquel cas, nous vous donnons la latitude d’en évoquer.

Je pense que nous avons fait le tour des questions importantes, mais je ne manquerai pas de souligner à l’intention des populations et des dirigeants des Fédérations que, lorsqu’on fait une rétrospective et une analyse, on se rend compte que le sport est un ciment de l’unité des peuples, un dérivatif à l’ennui grâce aux instants de joie qu’il nous procure. Il crée l’émulation et renforce les liens de solidarité entre les pays. Le chef de l’Etat ne perd pas d’ailleurs de vue tous ces aspects, c’est la raison pour laquelle lorsque le Nzanlang gagne un match, nous nous réjouissons de concert,  quelque soit la région du pays à laquelle que nous appartenions ou d’ethnie. C’est pourquoi, j’invite les équato-guinéens équato-guinéennes à unir leurs efforts pour la promotion du sport, pour leur propre bien en ce qui est de la santé, mais aussi pour la fierté et l’unité de notre pays.    

                                                                                                                                       Joseph Ntsama Mbarga

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