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Grande réalisation au coeur de l'Afrique centrale
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Le président de la République de Guinée Equatoriale, chef de l’Etat et président national du Parti démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE) vient de briguer un autre mandat présidentiel. C’était le 20 novembre dernier. Et les pronostics lui donnent grand favori, tout comme sa formation politique qui était également en lice aux législatives, sénatoriales et municipales qui se sont déroulées sur l’ensemble du territoire national le même jour. Toutefois, il faut souligner que la candidature à sa propre succession du président Obiang a fait l’objet de critiques des plus acerbes dans certains milieux, surtout dans lesquels se trouvent des théoriciens autoproclamés de la démocratie, qui se focalisent à la fois sur l’âge et la longévité au pouvoir du doyen des chefs d’Etat du monde, 43 ans et plus. Mais au lieu de faire un procès à ce grand homme d’Etat par rapport à ces considérations qui sont loin d’être des négations de la démocratie au cas où les élections sont organisées de manière transparente et que le président de la République obtient régulièrement sa légitimité par la voie des urnes, ne faut-il pas regarder de l’autre côté de lorgnette ? Cela permettrait certainement aux pourfendeurs de ce grand Africain de lui porter des jugements sur son rôle joué pour sortir son pays de l’ornière et surtout sur son combat panafricain, lui qui est considéré à juste titre aujourd’hui comme le symbole de la lutte contre le néocolonialisme dans le continent Noir.

   Oeuvrer pour une Afrique unie, soudée, solidaire et développée  le combat d'OBIANG NGUEMA MBASOGO

Il va sans dire que la vente des Africains en Amérique par les Européens comme on le fait des objets exotiques, ce pendant des siècles, reste reviviscente dans l’esprit de certains panafricanistes invétérés, à l’exemple du président équato-guinéen, Obiang Nguema Mbasogo. Ce sage Africain qui, dans la même veine que le Guide libyen, Mouammar Kadhafi, demande aujourd’hui aux Occidentaux en général, la réparation de cette énormité doublée d’escroquerie morale essuyée par l’Afrique. « L’Afrique souffre des affres de son histoire. D’abord la traite négrière qui a consacré la violation des droits de l’Homme. On ne saurait, de notre point de vue, transformer des humains en esclaves (…) Nous continuons à demander des indemnités pour le dédommagement de l’Afrique, victime de l’esclavage ». L’esclavage n’est d’ailleurs pas la seule outrance des Occidentaux en Afrique, que condamne le président Obiang Nguema. Il y a également la colonisation et ce qu’il appelle la néo-colonisation. « Ensuite la colonisation. Une période au cours de laquelle, l’Afrique a été spoliée. Exploitation de l’homme, exploitation de nos richesses. Ceux qui hier étaient le socle de cette exploitation sont aussi la base des diverses crises qui secouent le monde. Je citerai la crise du néo-colonialisme, de l’exploitation de nos richesses (…) C’est ce qui s’est passé en Libye où on a déstabilisé le pays pour pouvoir contrôler les matières premières », se fendait de déclarations le président Obiang.

                                                                                     Joug de l’Occident

               

                     Sortir l'Afrique de la de la zone de confort et du joug occidental, idéaux prônés par le Président Obiang, le panafricaniste 

Il est temps pour le continent Noir de sortir définitivement du joug de l’Occident, et de ne plus recevoir les leçons de personne, pense ce chef d’Etat. C’est pourquoi, il prône le développement de la coopération Sud-Sud. Atterré devant les faits de l’impérialisme en Afrique qui se sont traduits ces dernières années, entre autres, par l’assassinat de Kadhafi, le président Obiang n’entend pas baisser la garde dans la lutte qu’il mène contre le néo-colonialisme. Le combat, dont ce chef d’Etat est le porte-étendard, a été mené par Patrice Emery Lumumba, en son temps. On se souvient encore qu’il était obligé d’interrompre, lors de la cérémonie solennelle de proclamation de l’indépendance du Congo, le discours trop dithyrambique à son goût à l’endroit des colonisateurs belges acerbes. Discours prononcé par le président Joseph Kasa-Vubu. Lumumba avait alors improvisé un speech pour restituer la vérité. Toute chose qui lui fut fatale par la suite. Sa disparition tout comme celle de Kadhafi ont ébranlé les panafricanistes. Toujours est-il qu’a fini par apparaître un porte-flambeau de cette idéologie, le panafricanisme, qui a de plus en plus les suffrages des Africains. « Dieu a toujours un reste », comme disent les religieux. Le président équato-guinéen n’est pas seulement la figure de proue du panafricanisme, il est également son âme. « Je n’accepte aucune leçon de gouvernance de la part de gens qui n’ont pas hésité à piller systématiquement et qui continuent à piller l’Afrique. Je n’ai aucun complexe vis-à-vis  de dirigeants occidentaux », déclarerait le président Obiang lors de l’une de ses sorties médiatiques.

                      

Concertation permanente entre Paul Biya et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo les doyens des chefs d'Etats africains et frères de de la CEMAC

 

Le militantisme en faveur du panafricanisme du premier Equato-guinéen n’est pas platonique, il se traduit par des actes forts. C’est ainsi qu’il a accepté d’organiser plus d’une fois la Can pour sauver la face de l’Afrique. Ceci en dépit du temps qui était imparti, moins de six semaines pour la première ; et les coûts de l’organisation d’une compétition de cette envergure. Cela ne surprend d’ailleurs personne, pas en tout cas ceux qui voient en cet homme une ferme détermination de participer à l’émergence du continent africain. L’on comprend simplement que ce panafricaniste dans l’âme n’était pas prêt à voir l’Afrique jetée en pâture à la presse occidentale particulièrement. Celle qui est toujours prête à faire des commentaires grossiers qui manquent d’objectivité, et trahissent sa volonté de peindre en noir tout ce qui est africain. C’est la raison pour laquelle le président équato-guinéen demande aux hommes de media africains de faire leur travail « en informant les Africains et non en faisant confiance aux gens qui veulent exploiter ou détruire l’Afrique ». D’après l’analyse d’un étudiant de sciences politiques d’une université camerounaise : « Le président équato-guinéen pense qu’il est aujourd’hui temps pour l’Afrique de se prendre en main, et de cesser de se faire la pupille de l’Occident. Il est question, comme le voulait le dépositaire de l’idée des Etats-Unis d’Afrique de regrettée mémoire, Mouammar Kadhafi, de faire prévaloir la solidarité sans fard parmi les pays africains ». En fait, les œuvres du président équato-guinéen en faveur de la naissance d’une nouvelle Afrique, économiquement forte, soudée et politiquement stable sont incommensurables. Au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le chef d’Etat équato-guinéen passe pour être le combattant par excellence en faveur d’une intégration à même de booster le développement économique, voire le décollage définitif des Etats qui la composent.

                                                                                                     Ventre mou

Développer tous les secteurs de la Guinée équatoriale, le sport et le football y compris, le chef de l'Etat félicitant   le Nzalang nacional du retour triomphant de la CAN 2021 

 

Au plan interne, pour mettre un terme à une politique qui contrastait avec le souci du président, Obiang Nguema Mbasogo, de permettre à son pays de donner la voix dans le concert des Nations, en plus du manteau de bâtisseur, il a endossé celui de démocrate. Même si les différentes rencontres organisées jusqu’ici entre parti au pouvoir, opposition et société civile n’ont pas encore entièrement produit les résultats escomptés. Certains responsables politiques de ce pays ayant décidé de camper sur leur position extrémiste, en dépit de la volonté du chef de l’Etat de faire table rase sur le passé et de promouvoir un véritable Etat de droit et démocrate. Les « opposants » attendent-ils un appui des puissances occidentales, celles qui tiennent un langage, somme toute, vexatoire à l’égard des peuples africains ? C’est l’impression qu’on a souvent eue. « Le peuple jouit des grandes libertés politiques, économiques, culturelles. L’on observe un développement progressif de la démocratie (…) avec le développement des infrastructures économiques et sociales qui nous incite à continuer de travailler vers l’émergence de la Guinée Equatoriale », soutient le président.

                                

Derrière tout grand homme se tient une grande Dame 

Si la démocratie était considérée jusque-là par certains comme le talon d’Achille ou encore le ventre mou du régime de Malabo, en revanche, le pays brille des mille feux au plan diplomatique. Le ‘’locataire’’ du palais du peuple, situé tout près de la place de El Golpe de la Libertad (Le coup de la liberté), a fait de la Guinée Equatoriale la terre de grands rendez-vous internationaux. « Le président équato-guinéen Obiang Nguema Mbasogo est une base sure pour la fondation des Etats-Unis d’Afrique. Car ceci est l’idéal de son ultime combat, sinon tous auront combattu pour un idéal utopique, de Nkrumah à Kadhafi », disait de lui un panafricaniste.

                                                                                                                                                                  Joseph Ntsama Mbarga                   

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