Ministre de l’Economie
Le planificateur du développement
En le nommant au stratégique ministére en charge de l’Economie le
Président de la République confirme
Il fait partie des hommes aux destins pré- coces. Directeur général d’Afriland First Bank au moment où certains sont agités
par la «crise de la quarantaine», Alamine Ousman Mey, ingénieur électromécanicien est nommé ministre des Finances en 2011, à
45 ans. L’argentier d’alors s’échine à redonner à la maison Finances une santé mise à mal par son prédécesseur de triste souvenir. Il mène un combat sans merci contre les habitudes mal saines ayant cours dans ce département ministériel. Entre autres : surfacturations ; les
30℅, entendus comme le chiffre qui donne un visage à la corruption ; les salaires multi- ples payés à des agents fictifs. Etc. Réputé ri- goureux et pointilleux, Alamine Ousman Mey laisse la tour d’argent dans une situation viable alors que le climat économique baigne
dans une ambiance de morosité généralisée due à une baisse drastique des cours du pé- trole sur le marché mondial.
Les prestataires de service malgré les difficul- tés financières rencontrées par l’Etat sont ré- gulièrement payés et ce, au bout de deux mois maximum après l’effectivité de leurs presta- tions. Les fonctionnaires de la République perçoivent leurs salaires à temps et ceux-ci n’ont pas subi de coupe comme il a été le cas dans certains pays d’Afrique Centrale englués dans la même crise économique que le Ca-meroun. Le seul combat qu’il semble avoir perdu est celui contre les «Démarcheurs» qui pullulent dans et aux alentours du Minis- tère des Finances. Véritables «microbes» qui infectent et affectent toutes les cellules du corps des finances du Cameroun.
