Compétence et autorité
Le ministre des Travaux publics joue au quotidien, et avec satis- faction, sa partition aussi bien dans le Plan d’urgence triennal que dans le processus de l’atteinte du Cameroun à l’émergence. Ce qui lui a probablement valu son maintien au gouvernement lors du réaménagement ministériel du 02 mars dernier.
Depuis la préfectorale où il a tour à tour servi comme préfet des départements
de la Menoua et du Koung-khi, Em- manuel Nganou Djoumessi, 62 ans, aujourd’hui ministre des Travaux publics, depuis le 02 octobre 2015, est l’incarnation de l’autorité et de la compétence. Des qualités que Son Excellence Paul Biya, le Prési- dent de la République, souhaite de l’ensemble de ses ministres. Il se re- trouve dans ce département minis- tériel pour conduire l’œuvre de finalisation des grands chantiers d’infrastructures dits projets structurants initiés dans le cadre de la politique des Grandes Réalisations définie par le chef de l’Etat. Le désenclavement des grands bassins de production agricole est par
exemple l’une de ses grandes et importantes priorités.
Que ce soit au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire ou lorsqu’il officiait au Secrétariat général des services du Premier ministre, il s’est montré digne de confiance. Sa loyauté n’a jusque-là
jamais été prise à défaut. Il sert la République avec dévouement, abnégation et probité. L’opinion ne lui reconnait pas de frasques ni de bourdes encore moins de casseroles. Pour lui, chaque jour, le défi est d’offrir au Cameroun le meilleur des infra- structures dans des délais prescrits. En tant qu’ingénieur de l’Etat, le ministre Nganou Djoumessi parcourt le pays pour contrôler lui-même la qualité des travaux des routes en construction, évaluer l’état de leur avancement et connaitre les difficultés des presta- taires. La situation des indemnisations des riverains ne lui échappe guère. Et à chaque fois que cela se pose, le Mintp trouve toujours des solutions idoines, mettant à contribution d’au- tres départements ministériels concer- nés afin d’accélérer les travaux dont les délais prescrits pour lui sont impératifs.
Autoroute Yaoundé-Douala : CFHEC à la hauteur
Entre autres chantiers qui constituent une préoccupation majeure du Mintp :: l’autoroute Yaoundé Douala. Après
une entame difficile consécutive aux revendications des indemnisations des riverains, les travaux s’exécutent au- jourd’hui à une vitesse de croisière. Les travaux sont conduits de main de maitre par l’entreprise chinoise CFHEC dont l’expérience et le profes- sionnalisme longuement éprouvés sous d’autres cieux sont à ce jour mis à la contribution de cet ouvrage qui servira à l’embellissement et au désen- clavement d’une voie capitale pour le développement du Cameroun. Depuis le début des travaux, il y a deux ans en- viron, CFHEC se montre à la hauteur de la tâche et respecte le cahier des charges. A ce jour, les Chinois et leurs compères camerounais travaillent d’arrache-pied jours et nuits et à toute saison. Le chantier, bien que rendu complexe à cause du relief scabreux de la tracée, et son étendue (il s’agit de 2x2 voies) sera livré à temps. Nganou Djoumessi, l’ingénieur de l’Etat, y veille. Et les responsables chinois lui en donnent les garanties.
