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La balle est dans le camp Camerounais

Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, a été reçu le 02 octobre dernier au palais de l’Unité par le président Paul Biya afin de mettre un terme aux spéculations sur la tenue de cette compétition sportive au Cameroun. 

« Je remercie Samuel Eto’o, c’est grâce à lui qu’il a été organisé cette visite pour enlever toutes les supputations à gauche et  à droite. La Caf n’a pas un plan B. La Caf n’a jamais réfléchi sur le retrait de la Can au Cameroun. C’est au Cameroun de nous dire, car ce n’est pas nous qui organisons. C’est le Cameroun qui accueille cette compétition, c’est le Cameroun qui pourra nous dire demain,  on n’est pas prêt, donnez-nous le temps, on n’est pas encore prêt, ça dépend. » Ces propos du président de la Confédération africaine de football (CAF), le Malgache Ahmad Ahmad, recueillis au sortir du palais de l’Unité où il s’est entretenu le 02 octobre dernier avec le président Paul Biya, viennent mettre  fin à une rumeur persistante sur la menace de retrait de l’organisation de cette compétition du Cameroun.   

C’est en fait, selon des sources concordantes et généralement bien informées, sur l’initiative de Samuel Eto’o Fils que cette rencontre entre le président de la République du Cameroun et le président de la CAF a été organisée.  Lors de celle-ci prenaient part, en dehors de l’ancien capitaine de l’équipe nationale de football, les Lions indomptables, le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Me Dieudonné Happi et le vice-président de la CAF Constant Omari Selemani. Toutefois, il faut dire qu’avec ce rétropédalage du patron de la CAF qui disait, à en croire certaines sources, donner son avis sur l’organisation de la CAN au Cameroun après l’élection présidentielle qui se tient dans le pays le 07 octobre prochain, tout n’est pas gagner pour le pays de Samuel Eto’o Fils.  L’ultime défi reste celui d’infrastructures sportives.

Les dirigeants du pays

Au demeurant, c’est sur fond de défi que les autorités camerounaises préparent la 32ième édition de la Coupe d’Afrique des nations. Il est question pour les dirigeants du pays d’offrir au monde entier une CAN exceptionnelle en 2019. Le président de la République, Paul Biya, himself en a pris l’engagement il y a quelques mois, lorsqu’il recevait les héros des Jeux de la Francophonie d’Abidjan, au palais de l’Unité. « Avec ces  192 médailles, vous venez de battre, chez nous  un record jamais égalé au cours des dix dernières années. D’autres aventures sportives se  profilent  à l’horizon, d’autres conquêtes sportives vous attendent ; la CAN 2019, c’est déjà demain ; vous avez rendez-vous avec l’Afrique sportive ici même  au  Cameroun. Et le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement », avait-il alors martelé.

 

 
Olembe Stadium biya
Olembe Stadium biya

 A la suite, le 11 août 2017, le premier sportif camerounais a signé un décret portant création du Comité d’organisation de la Can 2019 (COCAN 2019), présidé par le ministre des Sports et de l’éducation physique Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Depuis lors les choses bougent, comme le témoignent les appréciations faites par les différentes délégations des émissaires de la Can qui ont séjourné au Cameroun jusqu’à présent. En effet, les Camerounais en général et les responsables du football de ce pays ne perdent pas de vue que le football joue la fonction de ferment de la cohésion nationale, fortement ébranlée ces derniers jours par la crise qui paralyse la partie anglophone du pays. Et du coup, il faut tout mettre en œuvre pour faire de l’organisation de cette compétition une réussite sans précédente en Afrique. Si l’on peut compter sur le département des Sports et de l’Education physique sous la férule du ministre Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, bien d’autres membres du gouvernement sont également mobilisés. Tous ayant à l’esprit que pour garantir les meilleures conditions aux joueurs africains professionnels, afin d’être à la hauteur de leurs valeurs internationales, le cahier des charges pour l’organisation de cette compétition est de fait clair.

            Jean Marie Biongolo

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