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  1. le président du Comité national olympique de la Guinée Equatoriale, merci de l’occasion que vous nous donnée de parler, de vous-même, du Comité olympique et de l’événement que nous venons de vivre. Alors qui est l’actuel président du Comité olympique de la Guinée Equatoriale ?

Premièrement, je vous remercie de me donner l’opportunité de m’exprimer dans le cadre de la foire olympique. Je me nomme Alejandro Martin Owono Evuna Andeme. Je suis âgé de 49 ans. Je dirai que j’ai consacré toute ma vie jusqu’à présent au sport. J’ai joué au football quand j’étais très jeune, mais également au basketball. Parlant de ce second sport, j’y ai passé toutes les étapes : de joueur à entraîneur, mais aussi président de club, président de la fédération. Ayant passé huit années comme Président, je suis  devenu président du marketing du Comité olympique de la Guinée Equatoriale, avant d’accéder au poste de 1er  vice-président, responsabilités que j’ai assumées pendant deux mandats. Et finalement, les membres m’ont fait confiance et m’ont propulsé à la tête du Comité olympique qui regroupe tous les disciplines et toutes les fédérations sportives que j’occupe en ce moment.

   Depuis combien de temps êtes-vous à la tête de ce comité ?

C’est à la faveur des dernières élections que je suis arrivé à la tête du comité olympique, c’était au mois de janvier. Pour ainsi dire, c’est un peu plus de huit mois que je trône au Comité olympique de  la Guinée Equatoriale mon pays.

On assiste à une sorte de carnaval, voire foire de sports où toutes les disciplines étaient représentées dans cet espace féérique. Pouvons-nous savoir les motivations de la tenue de cet événement ?

Pour être plus explicite, je dirais que depuis que je suis dans le monde du sport, en Guinée Equatoriale, il n’y a pas plusieurs disciplines connues. Il y en a au total 22 qui sont légalisées. Depuis le début de mon mandat, nous nous sommes donné pour objectif de véritablement promouvoir le sport surtout au niveau des jeunes. Nous escomptons avoir d’ici quelques années de meilleurs athlètes qui représenteront le pays dans toutes les compétitions internationales de par le monde.  Il faut dire qu’actuellement, en Guinée ici les gens connaissent plus le football et le basket-ball. Il y a par exemple le hand-ball, le volley-ball, le baryton e bien d’autres. Pour nous, il faut que les différentes disciplines soient connues. C’est donc notre principal objectif et nous ne doutons pas un instant que nous allons arriver à l’atteindre.

Si nous comprenons bien, c’est pour la première fois que nous assistons à un tel événement, une sorte  de lancement d’une saison sportive ?

En espagnol on parle de ferrial, qui veut dire en quelque sorte foire. C’est la première fois qu’on l’organise dans le pays, c’est une innovation. On programme le faire également à Bata dans deux semaines. C’est dans l’optique de mettre en exergue toutes les disciplines sportives. Nous comptons aussi le faire également par exemple à Mongomo, à Ebibeyine et dans toutes les autres provinces. Le souhait est que ce rassemblement soit organisé chaque année.

Au terme de ce regroupement sportif, est-ce que nous pouvons avoir vos impressions ?

Je pense que nous étions à la première édition, et c’est une grande première en Guinée Equatoriale. Nous sommes très contents des efforts qui ont été faits par les responsables des fédérations pour participer de manière honorable à cette foire sportive. Nous sommes convaincus que la prochaine édition qui aura lieu ici à Malabo aurait deux fois cette envergure, dans la mesure où nous devons enregistrer la participation de nouveaux acteurs qui n’étaient pas là cette fois, simplement parce qu’ils n’avaient pas assez d’informations sur cette rencontre importante. Une fois donc que tout le monde saura de quoi il est question, nous ne doutons pas un seul instant que cet événement sera très couru l’année prochaine.

Peut-on savoir, pour cette première édition, combien de fédérations ont-elles répondu présent ?

En dehors de 19 fédérations, il y a eu des associations sportives qui aspirent à être fédérations, au nombre de cinq ou six. On a eu aussi plusieurs clubs, à l’exemple de ceux du tennis, du basket…

Alors la prochaine étape, certainement à Bata, quand est-elle prévue?

Nous l’avons programmée du 24 au 25 septembre. C’est-à-dire d’ici quelques jours nous serons à Bata. Nous espérons que ça sera un succès comme ici, et même plus, parce qu’à Bata, il y a plus de populations. En tout cas, nous sommes très contents. Et c’est la raison pour laquelle, nous nous plaisons de travailler pour les autres dans le monde du sport. Et notre satisfaction est qu’ils apprécient ce que nous faisons.

Ayant eu à pratiquer plusieurs sports, en tant que féru du sport en général, est-ce que vous avez eu, pendant cet événement, à dénicher des talents cachés ?

Il faut dire que pour moi, il y a beaucoup de jeunes talents dans le pays. Nous les avons vus dans les différentes disciplines ayant participé ici à la ferrial. Nous en sommes d’ailleurs fiers. Mais nous savons aussi que ce n’est pas seulement le talent, il faut des moyens d’encadrer ces athlètes, afin de leur permettre d’améliorer leur niveau. C’est sur ces aspects que le comité va travailler, ce n’est qu’après, nous espérons, que nous aurions beaucoup de succès lors de compétitions sportives internationales à venir.  

  1. le président, on se rend compte qu’il y a surtout au niveau de notre sous-région Afrique-centrale une sorte de discrimination entre les différents sports, le football étant le plus en vue. Comment comptez-vous amener le peuple et même le gouvernement à adhérer à votre vision qui, somme toute, est louable, celle de promouvoir toutes les disciplines sportives ?

Pour vous répondre, je dirais que j’ai inscrit mon action en droite  ligne de la philosophie sportive du gouvernement. Nous sommes fiers du fait que depuis plusieurs années, le gouvernement a décidé de soutenir le sport en général. Il y a par exemple la subvention qui est donnée par l’Etat à toutes les fédérations et il leur apporte son soutien lors de différentes compétitions, de même que c’est lui qui se charge de la construction des infrastructures sportives avec tout ce que cela comporte comme entretien et autres. Au niveau de la Guinée Equatoriale, nous ne pouvons pas avoir un reproche à faire à l’Etat qui contribue à 90% pour l’envol du sport dans notre pays.

Nous qui avions une certaine connaissance de gestion du sport en général et particulièrement du Comité olympique international. Sachant par exemple que c’est grâce à une victoire récente de l’équipe nationale, que la fédération de football peut à nouveau bénéficier des subventions de la FIFA, appelons-le comme ça, elle qui est l’instance faitière du football mondial.  Qu’en est-il du Comité olympique international par rapport à la Guinée Equatoriale ? Est-ce que vous aviez des soucis par rapport à son soutien?

Oui, bien sûr, nous avons passé des moments difficiles ça fait 15 ans avec le Comité olympique international, mais actuellement nous avons de très bonnes relations. Celui-ci nous soutient beaucoup. Nous bénéficions de tout ce qui concerne les programmes de solidarité olympique, ce qui nous permet de travailler sereinement. Nous sommes fiers de ce que, lorsque nous échafaudons un projet bien monté, grâce à son soutien, nous l’exécutons sans problème, mais aussi celui du gouvernement qui nous aide beaucoup pour la réalisation de nos  différents projets élaborés.

Monsieur le Président, alors quelles sont les perspectives du Comité olympique national? Avez-vous une feuille de route par rapport à vos activités à court, à moyen et à long terme ?

Il y a une durée de quatre ans, appelé période olympique. Après Tokyo, la prochaine Olympiade se tient à Paris. Notre premier objectif est de participer aux Jeux olympiques de Paris avec un grand effectif d’athlètes.  Tout ce que nous entreprenons aujourd’hui comme la ferrial, nous visons une participation honorable à Paris. Notre deuxième objectif est d’organiser les jeux nationaux afin de, non seulement dénicher les talents, mais également d’améliorer leur niveau, question de les rendre plus compétitifs. Puis il sera question de la formation, par exemple des entraineurs. Tout cela fera l’objet des discussions pour mieux  préparer les Jeux olympiques de Paris, il faut impérativement organiser ces jeux nationaux.

Après avoir fait le tour des questions que nous avons jugées importantes, alors y a-t-il un aspect sur lequel vous voulez  bien évoquer ?

Je voulais juste souligner que l’un des handicaps aujourd’hui du sport en Guinée Equatoriale est le refus de l’implication du secteur privé. Son apport pourrait être très important pour l’atteinte de nos objectifs. C’est vrai que c’est un secteur sensible dont nous avons intérêt à gagner d’abord sa confiance et je pense qu’avec cette foire qui vient de s’achever, nous pouvons espérer que ces acteurs ont compris les enjeux qui peuvent d’ailleurs être très bénéfiques pour eux aussi.

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