La dynamique impulsée par l’actuelle équipe dirigeante du football équato-guinéen se traduit par des victoires à la chaîne. Les équipes nationales toutes catégories confondues se comportent assez bien, à l’instar de l’équipe fanion, le Nzalang Nacional qui vient d’obtenir son ticket pour la Can 2023 prévue en Côte d’Ivoire.
Le ‘’sport roi’’ équato-guinéen poursuit sa vrille ascensionnelle. L’équipe nationale de football masculin sénior, le Nzalang Nacional, vient d’obtenir sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2023 qui se déroulera en Côte d’Ivoire. C’était au terme d’un match qui l’opposait, sur leurs propres installations, aux Aigles de Carthage, tête de la poule J avant cette rencontre très attendue. Score de la partie : un but pour les Equato-guinéens et zéro but pour les Tunisiens. « Le seul but inscrit dans cette échéance était l’œuvre d’Emilio Nsue sur penalty à la 85e minute. Trois points importants pour le Nzalang Nacional, qui se qualifie officiellement pour la prochaine compétition continentale. Les Aigles de Carthage, déjà assurés de disputer la CAN, perdent la tête de leur groupe », confie un chroniqueur sportif africain.
Cette importante victoire du Nzalang Nacional s’inscrit au prolongement d’une longue série qui a débuté il y a plusieurs mois. D’ailleurs, il est important de relever que cette équipe nationale de Guinée équatoriale a mis fin à l’invincibilité de l’Algérie, tenant du titre, après 35 matches sans défaite, lors de la Can Total Energies 2021 au Cameroun. Elle se présente désormais après la victoire sur une Tunisie auréolée du titre de « mondialiste », comme le tombeur, mieux le bourreau des pays de l’Afrique du Nord, particulièrement du Maghreb.
Toutefois, pour les autres formations de football, comme pour le Nzalang Nacional, les résultats engrangés au plan continental et même au-delà ne coulent pas de source. Celles-ci sont tributaires d’une synergie d’actions coordonnées par la Fédération de Guinée Equatoriale de football (Feguifut) et d’une dynamique dont le fer de lance est Venancio Tomas Ndong, le président de cette Fédération, insouflée au mouvement footballistique national.
Echiquier sportif
Il n’est pas sans intérêt de rappeler que le patron de l’instance faîtière du football équato-guinéen, très connu sur l’échiquier sportif national et même international, a toujours œuvré avec les valeurs et les armes qui sont les siennes pour donner une place de choix à son pays parmi les grandes nations à l’échelle mondiale. Toute chose qui nous amène à reprendre les propos d’un confrère qui disait : « Le nouvel état d’esprit et le regain de forme de l’équipe nationale fanion de la Guinée Equatoriale ne sont nullement le fait du hasard, mais le fruit d’une impulsion et d’une dynamique savamment orchestrée par des hommes, dont Venancio Tomas Ndong. Celui-ci, en très peu de temps, à la tête de la Fédération a redoré le blason du mouvement footballistique national. Grâce à lui, les couleurs du drapeau national retrouvent de l’éclat dans l’arène sportif continentale.»
Pour une majorité écrasante de ses compatriotes équato-guinéens, Venancio Tomas Ndong est l’homme ad hoc pour diriger le football dans leur pays qui a besoin des compétences et des valeurs humaines et professionnelles qu’il recèle, pour répondre efficacement aux nombreux défis auxquels est confronté ce sport. Mieux encore, pour recréer un climat de confiance à la fédération. « Les fronts sont nombreux. Non seulement il a hérité d’une structure dont la gestion était jugée opaque et qui pâtissait des rivalités des membres ; les victoires de l’équipe nationale et des clubs au niveau international se faisaient rares. En un temps record, Venancio Tomas Ndong a réussi le tour de force de renouer certaines relations distendues, la FIFA et la FEGUIFUT, en l’occurrence. Il est en train de contribuer à l’écriture en lettres d’or le nom de la Guinée Equatoriale dans les annales de la Can. Au demeurant, au fil des jours, ce haut cadre du football équato-guinéen et africain réconforte son image de président novateur, industrieux et efficient », confiait un homme de médias.
Joseph Ntsama Mbarga
